vendredi 31 mai 2019

Mon guide nature de Tamara Campeau

Résumé :

Si une promenade dans un lieu extraordinaire te tente, accompagne-nous au cœur de la nature. Tu vas découvrir un monde étonnant avec des lieux, des végétaux, et des animaux qui vont te surprendre...
Une enveloppe placée à la fin du livre te permettra de collecter feuilles et fleurs.


Avis :

Ce livre n'est pas que pour les petits mais il est aussi fait pour les grands ! Si vous souhaitez faire une magnifique balade dans la forêt, ce livre guide est ce qu'il vous faut ! On nous parle d'animaux, de la nature, des fruits que l'on peut trouver, des arbres... Avec ce livre, on fait de merveilleuses découvertes !

Ce guide est conçu au rythme d'une balade en famille, pour partir à la découverte du bocage en passant par les secrets que l'on peut trouver sur notre chemin, au détour d'un bosquet ou encore d'un étang.

Les végétaux et les animaux y sont décrits et joliment illustrés dans ce guide. On les reconnaît facilement dans l'ouvrage, il n'y a plus qu'à partir en balade pour les trouver dans leur habitat naturel. Les indications fournies sont simples, claires, concises et très complètes. Tout ce que l'on a besoin de savoir nous est décrit en quelques lignes.

A la fin du guide, il y a une enveloppe où les enfants pourront y placer les feuilles et autres merveilles de la nature à l'intérieur afin d'en garder un bon souvenir.

Tous les aventuriers et jeunes amateurs/amoureux de la nature apprécieront ce guide. Il est bien conçu, il est pratique. La couverture est très rigide et résistera au choc.

Tout ça pour vous dire que ce livre est une petite merveille que je vous recommande vivement !


Note : 9/10


Je remercie Langue au chat pour ce service de presse.

Les dévorantes de Marinca Villanova

Résumé :

1942, Emma est enceinte, loin des siens. Elle imagine un petit garçon loyal et digne comme son père. Mais c'est une fille qui arrive, une enfant difficile qu'elle a du mal à aimer.
1981, Angèle ne se sent pas l'âme d'une mère, elle ne sait comment faire avec cette fillette maigre et terne qui encombre son quotidien, ce petit animal effrayé dont il faut bien s'occuper.
2004, Karine vient d'accoucher. Elle se dit qu'elle devrait ressentir un amour océanique pour son bébé. Mais rien ne vient.

Emma, Angèle, Karine. Trois filles, trois mères, trois générations. De l'une à l'autre, les composantes de la maternité se transmettent dans une haine calfeutrée, mais agissante. L'absence d'amour prend toute la place, se tisse dans le quotidien de l'enfance et s'installe, implacablement, résonnant jusque dans les relations amoureuses ou amicales. Les mères refusent leurs filles, et ce rejet inaugural, loin de les séparer, les lie solidement en une longue chaîne qui traverse le temps. Comment cesser d'être dévorée ? Comment cesser d'être une dévorante ?


Avis :

Trois femmes : Emma, Angèle, Karine.
Lien de parenté : filles, mères, grands-mères mais elles sont des femmes avant tout.
Leur point commun : elles n'ont pas su tisser le lien qui lie son enfant à une maman. Leur relation qu'elles entretiennent l'une envers les autres est conflictuelle. Elles sont des "dévorantes".

Nous allons suivre ces trois femmes dans leur vie de dévorante. Emma, jeune mariée, part au Maroc avec Louis, médecin militaire, elle est enceinte et espère donner naissante à un héritier sauf que voilà, ce ne sera malheureusement pas le cas. En effet, elle va donner la vie à une petite Angèle qui va clairement préférer sa nounou à sa propre maman qui n'a apparemment pas la fibre maternelle. Mais voilà, de retour en France va être brutale pour cette pauvre enfant qui ne comprendra pas le pourquoi du comment...

Angèle est devenue adulte, elle a souffert de ce manque d'amour maternel. Elle est incomplète, insatisfaite et est mariée à Paul. A la suite de leur union, elle donnera naissance à Karine, une enfant triste...

Karine réussira à échapper à cette mère méchante, agressive, manipulatrice. Elle va essayer de se construire une vie auprès d'Antoine. Ce ne sera pas facile mais elle fera de son mieux et puis Antoine est gentil, il la prend telle qu'elle est, avec ses qualités et ses défauts. Puis vint la naissance d'Héloïse...

De génération en génération, les femmes de cette famille ne sont pas douées pour élever leurs enfants, pour leur donner l'amour et le soutien qu'elles ont besoin pour se construire. Que l'époque change, que les conditions de vie changent, elles répètent le même schéma. Le manque cruel d'amour maternel se manifeste de la même façon, avec la même intensité de violence. C'est une spirale infernale qui se reproduit sans cesse. A quand la fin ? Est-ce que cette malédiction ne prendra jamais fin ?

L'auteur nous montre tous les dégâts que peuvent occasionner le manque d'amour maternel, le manque de confiance en soi, la mauvaise image que l'on peut avoir de soi, la carence affective est une véritable tare dont il faut tout faire pour que cela n'existe pas.

La plume de l'auteur est agréable à lire malgré la gravité du sujet. Il faut dire que je n'arrive pas à comprendre ses femmes qui deviennent mère mais qui ne peuvent pas éprouver le moindre sentiment envers leur enfant. J'ai trouvé intéressant que l'auteur nous montre "les dévorantes" de son histoire.

Tout ça pour vous dire que malgré la dureté du sujet, je pense qu'il est intéressant à lire pour éviter de reproduire ce schéma émotif.


Note : 7/10


Nombre de pages : 246


Je remercie Eyrolles Editions pour cette lecture.

Coup de chaud à Copenhague de Julie Caplin

Résumé :

Kate bout de rage. Son prétendu fiancé vient de lui souffler la promotion qu'elle espérait. A la place, sa chef lui lance le défi de convaincre un groupe de journalistes récalcitrants de la suivre une semaine à Copenhague afin d'y goûter le style et les charmes de la capitale danoise. Parmi eux, l'arrogant Ben Johnson, brillant, séduisant, mais ingérable... Aléas, incidents et rebondissements, Kate ne sait plus où donner de la tête. Heureusement, pour adoucir sa mission, il y a l'atmosphère chaleureuse du Café d'Éva, ses pâtisseries, et, progressivement, les choses semblent s'arranger... Mais tout bascule quand Ben Johnson, piqué par on ne sait quelle mouche, publie une chronique retentissante où il critique Kate dans les grandes largeurs...


Avis :

Pas encore été déçu par les titres de la collection Lj, c'est avec délice que je me suis laissée dans cette lecture qui respire bon l'air frais et les vacances ! Direction Copenhague où l'on va parler "hygge", vous savez que ce thème me plaît beaucoup et je vous en ai souvent parlé.

Kate et une journaliste qui n'aspire qu'à deux choses : réussir  sa carrière et avoir la promotion qu'elle rêve d'avoir depuis tellement longtemps ! Sauf que voilà, la promo ce ne sera pour cette fois encore car c'est Josh qui va l'avoir ! Pour redorer son blason auprès du big boss, Meghan, sa patronne lui donne l'opportunité de briller en lui confiant un projet quasi impossible à réaliser. En effet, la belle va devoir travailler avec Lars Wilder pour promouvoir l'ouverture de sa boutique "hygge", à Londres. Il a décidé d'inviter six journalistes à Copenhague pour qu'ils comprennent bien ce qu'est le "hygge", qu'il s'imprègnent bien de l'ambiance "hygge" afin qu'ils deviennent les ambassadeurs du "hygge" pour sa boutique future.

Mission quasi impossible pour Kate qui va devoir faire face à des personnes totalement différentes, qui risquent de mettre à mal son projet de reconquête du territoire dans son travail... Si le maître mot de ce voyage est détente, repos, relaxation, ce ne sera pas le cas pour notre journaliste qui a bien l'intention de renverser la vapeur... A son avantage !

April est le personnage que vous adorerez détester... Ou pas ! Elle est pourrie, gâtée, capricieuse, ce n'est pas croyable pour une adulte ! Elle est habituée au luxe, au grand standing, que l'on déroule le tapis rouge à ses pieds. Elle ne compte pas les Euros qu'elle dépense, et en compte bien en dépenser beaucoup pour comprendre ce concept du "hygge". Fiona est le vilain petit canard de la story parce qu'elle n'est pas journaliste mais blogueuse ! Elle est d'une grande timidité, ce qui pourrait être son talent d'Achille et un gros frein à la communication. Heureusement, qu'elle est douée avec la photo car elle arrive à transmettre toutes les émotions, tout ce qu'elle ne dit pas, tout ce qu'elle n'arrive pas à exprimer avec des mots. Son talent est indéniable ! Nous avons Sophie qui est un personnage très sympathique à découvrir, elle apporte de la fraîcheur et de la candeur au récit.

Nous n'avons pas que des femmes dans ce roman, nous avons aussi de beaux mâles. David est le personnage masculin qui est là pour faire plaisir à tout le monde, il allège le récit et les tensions qu'il peut y avoir. Nous avons également Benedict, on se demande ce qu'il vient faire ici ! Il est là parce qu'on l'y a envoyé, si cela ne tenait qu'à lui, il ne serait pas là. Sa mauvaise humeur pourrait bien devenir contagieuse si on ne le canalise pas à temps... Je vous ai gardé le meilleur pour la fin en la personne de Conrad qui est un véritable pique-assiette, il mange à tous les râteliers celui-là, ce n'est pas croyable ! Il est complémentaire avec April ; lui aussi, ne pense pas à la dépense, il jouit des plaisirs et le reste, il n'en a que faire. 

Kate va réussir à composer et à canaliser ce petit groupe de journalistes notamment grâce à Éva, la maman de David qui est un petit bout de femme que l'on prend plaisir à connaître. Elle travaille dans le café, elle ouvre les portes d'un lieu de douceur, de volupté. Elle se plie en quatre pour satisfaire ses clients, dans la limite du raisonnable bien sûr.

Benedict est un personnage énigmatique ! On ne sait pas qui il est, il est assez secret, on ne sait pas ce qu'il pense. On ne sait pas si il n'y a pas anguille sous roche sous couvert de ses actes. Je n'ai pas compris son intérêt de nous montrer le fait qu'il n'aime pas son job. Heureusement que cette situation ne dure pas car mes nerfs auraient eu raison de lui. On aura l'occasion de le voir sous une autre facette et de l'apprécier à sa juste valeur.

La plume de l'auteur est belle, fluide, humoristique à souhait. J'ai beaucoup aimé le fait que le "hygge" soit mis à l'honneur une fois de plus dans un roman.

Tout ça pour vous dire que si vous êtes à la recherche d'un livre doudou pour vous amener lentement mais sûrement vers le chemin des vacances, je vous invite à prendre votre passeport, direction "Coup de chaud à Copenhague", vous ne serez pas déçue !


Note : 9/10


Nombre de pages : 348


Je remercie Lj pour ce service de presse.

jeudi 30 mai 2019

Loulou et Momo de Hervé Eparvier et de Mickaël Roux

Résumé :

LOULOU, louve-garou romantique aux transformations incontrôlées... Et inattendues, et MOMO, momie au cœur tendre, gourmand de petits chats... Farcis aux limaces bien gluantes, partagent une amitié complice au milieu de fantômes, vampires, et autres zombies...

Pas facile de faire cohabiter tout ce petit monde... Sans éclats de rire !

Le quotidien hilarant d'une louve-garou et d'une momie dans un univers de monstres croquants-craquants !


Avis :

Loulou est une louve-garou. Momo est une momie. Ce sont les deux amis que nous allons suivre durant cette première aventure. Rassurez-vous, il y a d'autres monstres, zombies et autres créatures qui vont les accompagner dans leurs aventures délirantes !

Loulou et Momo sont comme les inséparables, ils sont amis à la vie, à la mort. Leur vie est peuplée de fantômes, de vampires, de zombies sans jamais se chamailler ! Bien au contraire, ils vivent tous en parfaite harmonie provoquant même souvent des situations rocambolesques que les enfants adoreront découvrir.

Loulou n'a vraiment pas de bol parce qu'elle a la malchance de se transformer en tout et n'importe quoi sans jamais pouvoir avoir le choix. Imaginez cette pauvre louve-garou en lapin ! Loulou est un personnage naïf, très romantique. Elle serait prête à embrasser tous les crapauds afin de trouver son prince charmant pas-charmant.

Quand à Momo, "sa moitié" est son grand compagnon de jeu. Lui, son truc ce sont les chats... Il les aiment particulièrement au barbecue ou farcis avec des limaces gluantes (beurk !).

J'ai beaucoup aimé lire leurs histoires ou leurs aventures. C'est un petit livre qui ne se lit pas mais qui se dévore, on se laisse vite prendre dans les bandes de la momie pour la suivre dans ses péripéties. A chaque page, j'attendais la chute qui allait me faire rire aux éclats.

Par ailleurs, sur les pages de ce livre, il y a des petites publicités. Ce sont de fausses infos pubs qui sont là pour nous divertir. Par exemple, vous pourrez trouver des pubs pour des sapins parfumés pour zombies ou sur la page suivante une publicité sur la tondeuse spéciale Yéti ! CQFD ?!

Les illustrations sont très jolies et en couleurs. Pour ma part, j'ai un véritable coup de cœur pour le coup de crayon de l'illustrateur. L'auteur n'est pas en reste avec sa plume fluide et addictive.

Je pense que vous connaissez "Mortelle Adèle" et bien c'est un peu dans le même style mais avec des zombies et des louves-garous qui sont là pour faire le show.

Tout ça pour vous dire que j'ai tout simplement adoré ce premier tome. Je vous le recommande vivement que vous aimez ou non les zombies et autres monstres qui aiment tant nous faire peur.


Note 10/10


Nombre de pages : 79


Je remercie Babelio et Globulle pour cette lecture top moumoute !

Don't resist de Nora Davy

Résumé :

La priorité pour Julia, ancienne reporter de guerre, c'est de mener à bien son nouveau projet, loin des scènes d'horreur qu'elle a connues : elle va diriger son premier film, avec Gabriel Cinnon dans le rôle-titre ! Mais Gabriel est tout ce qu'elle déteste : dominateur, séducteur, indomptable... Il la veut car elle lui résiste, et le tournage vire au cauchemar quand il lui propose un défi : celui de réussir à ne pas tomber sous son charme !
Entre attirance, désir et quiproquos, la nouvelle vie de Julia n'est finalement pas si simple !


Avis :

Julia est une jeune femme de vingt-six ans qui a perdu goût à la vie à cause des horreurs qu'elle a vu dans le cadre de son travail. Sa vie est devenue sombre, fade. Elle n'a pas d'ami(e), elle n'a pas de petit copain, et passe son temps chez son psy où elle peut exorciser ses démons. Son kiffe est le peanut butter (et moi aussi d'ailleurs !), elle est obligée de sortir pour avoir sa ration, sinon, elle reste chez elle, cloîtrée.

Avant, elle était reporter photos. Son métier lui a permis de voyager, de voir de magnifiques paysages mais aussi des atrocités, des personnes mourant de faim, des femmes, des enfants, des hommes... Une vision d'horreur qui l'a chamboulé, traumatisé au point de ne plus vouloir poursuivre sa carrière. Elle préfère rester chez elle, cachée chez elle, à regarder la télé afin d'oublier. Heureusement que son psy est là, il est très doué dans son domaine car il va trouver la solution qui pourrait remettre Julia en selle...

Une année s'est écoulée, Julia n'est plus enfermée chez elle, elle est devenue réalisatrice. Elle va réaliser une comédie romantique tirée d'un roman, "Envole-moi", un titre de l'auteur qui se fait un auto-clin d'œil. L'acteur qui va jouer le rôle du richissime homme d'affaires qui va tomber sous le charme de l'hôtesse de l'air n'est autre que Gabriel Cinnon, un acteur très en vue qui va rendre chèvre notre réalisatrice à plusieurs niveaux...

Gabriel est un personnage ô combien agaçant qui à lui seul incarne tous les clichés de la star hollywoodienne. Il est arrogant, froid, désagréable, mal élevé, impulsif, hautain... Bref, je pense que vous l'aurez compris, il a tous les défauts du monde ! Il souffle le chaud et le froid en un battement de cils ce qui aura le don de rendre cette pauvre Julia complètement folle ! Heureusement qu'à côté de son caractère désagréable, il respire le sexe à plein nez, il est beau, il est séduisant et il le sait parfaitement ! En grattant la grosse couche de vernis qui le couvre, on s'aperçoit qu'il est un personnage agréable, que l'on prend plaisir à faire réellement connaissance.

Julia est une jeune femme qui a vu des horreurs. Elle qui respirait la joie de vivre est devenue morne mais elle a réussi à exorciser ses démons. Elle est simple, spontanée, qui a une tendance à parler d'abord et réfléchir après, qui n'a aucun filtre et qui dit ce qu'elle a à dire. Elle a un sacré caractère et ne pratique pas la langue de bois. On n'a pas le temps de s'ennuyer avec elle !

Autant vous dire que les joutes verbales vont être nombreuses et un pure délice pour la lectrice que je suis. Entre eux, va se mettre en place le jeu du chat et de la souris. Qui du chat ou de la souris va se faire prendre en premier ? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.

La plume de l'auteur est belle, drôle, sensible, addictive. Si j'ai beaucoup aimé cette histoire où l'auteur intègre son précédent roman au nouveau, j'aurai aimé avoir de temps en temps le point de vue de Gabriel qui reste mystérieux jusqu'au bout pour nous.

Tout ça pour vous dire que j'ai apprécié lire le nouveau roman de Nora qui nous offre une romance légère, sans prise de tête, humoristique à souhait ! Je vous propose d'ailleurs de tenter de remporter votre exemplaire de "Don't resist", surveillez bien mes réseaux sociaux, le concours va tomber dans la journée.


Note : 8/10


Nombre de pages : 381


Je remercie les Editions Addictives pour cette lecture.

Toi, Pauline de Janine Boissard

Résumé :

Et revoilà Pauline, dont on fête aujourd'hui les dix-neuf ans. Son rêve de toujours ? Ecrire. Mais où trouvera-t-elle la confiance qui lui manque pour se lancer ?
Dans les bras de Paul, son nouvel amour, et comme elle artiste blessé.
Quant à l'inspiration, elle la trouvera au sein même de sa famille.
Dans l'héroïsme de Claire, prenant la défense d'une grand-mère attaquée par des voyous dans le RER. Dans l'incroyable et courageux combat de Cécile, volant au secours d'une amie de collège victime de harcèlement. Et dans le cœur brisé de celle que tous croyaient si forte : Bernadette.
C'est tout ça, La Marette.


Avis :

"Toi, Pauline" est le dernier tome de la saga far de l'auteur "Esprit de famille" qui a été remis au goût du jour comme je vous l'expliquais dans ma chronique de "Les quatre filles du Docteur Moreau".

Pauline est en plein doutes concernant sa vie, ses amours. Son entourage est toujours autant présent pour elle, il est une source d'inspiration inépuisable pour cet auteur en herbe ! Ils traversent de temps à autres des mauvaises passes qui donne beaucoup de grain à moudre à Pauline pour qui l'écriture devient vitale.

Dans ce dernier livre, Janine Boissard s'est consacrée sur les émotions, sur les sentiments, sur les histoires d'amour plus ou moins heureuses parce que oui, il y a quelques cœurs blessés qu'il faut soigner. 

A travers sa palette de personnages, elle va aborder les sujets de notre société actuelle, ça fait un peu froid dans le dos mais c'est une réalité, il faut se réveiller. Le harcèlement est un vrai fléau, les agressions dans les transports en commun sont de plus en plus nombreux, j'ai parfois peur de prendre le train le soir lorsque je sors avec mes copines. Elle parle aussi de l'homosexualité, de ce que ces personnes subissent parce qu'elles n'ont pas les goûts "commun". Bref, notre société, notre vie de tous les jours est une grande source d'inspiration pour l'auteur et pour son récit.

J'aime beaucoup ce lien qui relie tous les personnages entre eux, il est joliment mis en avant par l'auteur. Les personnages sont haut en couleurs et respirent la joie de vivre à travers les mots de l'auteur. La plume de l'auteur est belle, fluide, agréable à lire. Je n'ai pas lu la version précédente mais je peux vous garantir que cette nouvelle édition est totalement raccord avec la réalité de nos jours. Le pari est réussi pour l'auteur une fois encore.

Tout ça pour vous dire que ce second livre termine parfaitement la saga qui a fait connaître l'auteur. Un ouvrage à découvrir assurément.


Note : 8/10


Nombre de pages : 252


Je remercie Gilles Paris pour ce service de presse.

mercredi 29 mai 2019

Vengeance à temps partiels de Fern Michaels

Résumé :

La vie est totalement injuste. La majorité des femmes le savent, mais peuvent-elles y faire ? Des miracles... Si elles font partie du Sisterhood.

Dévastée par la mort tragique de sa fille, frappée par un chauffard fou qui a bénéficié de l'immunité diplomatique, la richissime Myra Rutledge décide de former un cercle secret : le Sisterhood. Ce groupe réunit sept complices partageant une colère noire découlant de préjudices dont elles sont victimes-mari infidèle, collègue sexiste, système judiciaire déficient ou autres aberrations.

Liées par leur tragédie personnelle, elles décident de se faire justice elles-mêmes, se découvrant ainsi une force intérieure insoupçonnée. Si dans l'adversité certaines s'effondrent, d'autres se relèvent et passent à l'attaque !


Avis :

Que feriez-vous si votre fille était morte suite à un accident de voiture mais que le chauffard n'ira pas en prison pour son crime sous prétexte qu'il a l'immunité diplomatique ? Pour ma part, je ne sais pas mais Myra, deux ans après ce drame, n'arrive toujours pas à se remettre de la perte de son enfant chérie. Elle est au bord de la dépression nerveuse, elle se laisse dépérir mais une idée mûrie dans son cerveau : créer un cercle très très secret où seulement quelques élues pourraient intégrer son groupe...

Un roman court, simple et efficace ça vous dit ? Ce livre pourrait en effet faire l'affaire ! J'ai beaucoup aimé cette idée de groupe réservée aux femmes pour se battre contre l'injustice, n'importe laquelle d'ailleurs qui est faite aux femmes. Les préjudices et les injustices sont malheureusement trop nombreux, les femmes subissent et ne disent rien mais parfois lorsque la coupe est pleine, il est bien de la vider avant de sombrer.

Dans ce groupe de femmes, réservé aux femmes, un intrus s'y est glissé mais il faut dire qu'il saura se rendre très utile pour ces dames qui ne connaissent pas toutes les ficelles de la vengeance... Nous allons suivre sept femmes, prêtes à relever les manches et à se venger. On dit que le temps guéri les blessures mais on dit également que la vengeance est un plat qui se mange froid ! Ici, il se pourrait bien qu'on le mange congelé ou tiède...

J'ai beaucoup aimé suivre les idées farfelues de ces dames qui laissent libre cours à leur imagination débordante afin de se venger. Certains plans manquent de crédibilité mais c'est ce qui démontre parfaitement l'amateurisme des personnages. Après tout, elles ne se sont jamais vengées, elles ne sont pas démoniaque de nature, il faut apprendre ! Elles voient les choses en grand, un peu trop d'ailleurs mais c'est ce qui est drôle et plaisant.

Mon bémol va reposer sur le fait que je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour toutes ces femmes qui cherchent à se venger. C'est dommage, je pense qu'il y a eu un problème de traduction ou alors que l'auteur n'a pas assez travaillé ses personnages.

En revanche, ce que j'ai beaucoup aimé c'est de suivre leurs idées machiavéliques de la vengeance qui les animent. Ils me tardent de pouvoir lire la suite, en effet, il s'agit d'un premier volet qui malgré quelques petits défauts semble prometteur.

Tout ça pour vous dire que j'ai passé un agréable moment livresque avec ce roman féminin qui nous raconte l'histoire de ces dames qui sont en quête de vengeance, de réparation des préjudices subis... A lire !


Note : 8/10


Nombre de pages : 357


Je remercie Mon poche pour cette lecture.

Sex doll de Danielle Thiéry

Résumé :

A Paris, l'ouverture d'un hôtel de passe 2.0, dont les pensionnaires sont des poupées de silicone, ne fait pas l'unanimité. Son jeune propriétaire, précurseur sur le marché du sexe, n'avait pas imaginé les réactions violentes que sa start-up provoquerait...

Dans le même temps, l'Office, dirigé par la commissaire Marion, est confronté à une série de meurtres atroces. Trois femmes sont retrouvées mutilées, des parties de leur corps trafiquées afin d'en faire des créatures parfaites.

La psycho-criminologue Alix de Clavery, dont l'expertise est indispensable sur ce dossier, a mystérieusement disparu. Si Marion devine que ces affaires sont liées, elle n'imagine pas à quel point.

De Paris au Japon, elle traque ce Docteur X qui l'obsède depuis quinze ans.


Avis :

Nous retrouvons pour cette enquête la commissaire Edwige Marion qui a été blessé lors d'une précédente enquête. Malheureusement, elle en a gardé quelques séquelles mais elle n'a pas le temps de s'attarder sur ces blessures de guerre, qu'une nouvelle enquête lui tombe dessus. Là voilà lancée sur une enquête de tueur en série. Un troisième meurtre vient d'avoir lieu et elle est directement impliquée ! En effet, dans une victime se trouve son numéro de téléphone...

Dans ce roman, l'auteur va nous parler de la sexualité 2.0, c'est un nouveau genre de prostitution avec des poupées de silicone. Ces poupées sont à l'effigie des femmes, des femmes que voudraient trouver un homme. Cette image de femme parfaite selon un cahier des charges bien précis n'existant pas réellement, et oui, nous sommes toutes différentes ! Les hommes n'ont "d'autres choix que" de se rabattre sur la technologie qui pourrait leur donner monts et merveilles. Elle a tous les atouts non seulement elle est belle selon leurs désirs mais elle est aussi docile, soumise... Bref, une véritable poupée !

Martin Brand est le proprio du XDoll 2.0. Les poupées qu'il propose sont monnaies courantes au Japon, on les appelle les private doll. Son business marchait bien jusqu'au jour où l'un de ses client pète un câble avec l'une de ses poupées... A l'intérieur, le numéro de téléphone du commissaire y est retrouvé.

Tous les quatre du mois, un nouveau meurtre. Rien ne semble les lier ensemble mis à part cette date d'anniversaire. A chaque cadavre, le signalement est fait à l'un des proche du commissaire qui semble prendre un malin plaisir à la torturer de la sorte. Le dernier sms reçu par ce corbeau 2.0 est Nina, sa fille qui revient tout juste d'un voyage à Londres. Lorsqu'un membre de son équipe disparaît, c'est un jeu contre la montre qui s'engage pour la commissaire !

Le roman démarre sur les chapeaux de roues. Les chapitres sont courts, simples et précis. L'auteur ne s'encombre pas de fioriture mais nous lance dans une cadence infernale avec beaucoup d'intérêt. Les rebondissements sont nombreux mais mon gros point noir c'est que nous ne sommes pas allé(e)s au Japon comme vendu sur la quatrième de couverture, ne serait-ce que pour quelques pages...

Tout ça pour vous dire que ce polar est riche et convaincant malgré la petite déconvenue du voyage au Japon qui m'a manqué...


Note : 8/10


Je remercie Gilles Paris pour ce service de presse.

L'encyclo des petiots : bonjour le château fort

Résumé :

As-tu envie d'en savoir plus sur les châteaux forts, les chevaliers, le Moyen-Age ?

Découvres les petits secrets de cette époque étonnante où la vie s'organise autour des murailles des châteaux forts et où les chevaliers s'affrontent au combat pour les conquérir.

Dans ce livre illustré par le talentueux Fabien Öckto Lambert, tournes la roue des métiers, soulèves les volets et déplies un double poster pour découvrir une mine d'informations intéressantes et amusantes.


Avis :

Je vous propose de découvrir une belle encyclopédie pour les enfants, à partir de 6 ans afin qu'ils puissent découvrir un sujet qui plaît en règle général : le château fort. A l'aide de rabats à soulever, les enfants vont prendre plaisir à découvrir les informations cachées sur les châteaux forts.

Les pages sont riches en informations diverses et variées où il y a de nombreux illustrations, des volets à soulever, une roue à faire tourner. A la fin de l'ouvrage, il y a un magnifique poster à détacher que les enfants pourront coller dans leur chambre si ils le souhaitent.

Gilles Auloy est conseiller scientifique, spécialiste en archéologie médiévale et castellologie qui va étayer les magnifiques illustrations de Fabien Öckto Lambert.

Tout ça pour vous dire que ce livre est une mine d'or qui est à la portée des enfants !


Note : 9/10


Je remercie Langue au Chat pour ce service de presse.

mardi 28 mai 2019

Interview d'Iris Hellen

Bonjour tout le monde,

A l'occasion de la sortie du nouveau roman d'Iris, "Addict Lover" chez City Editions dans la collection Eden, à paraître dès demain, je vous propose de faire plus ample connaissance avec l'auteur de "Mad about you" !

Merci Iris d'avoir acceptée de répondre à mes petites questions.

Question n°01 : peux-tu te présenter en quelques mots ? (Je veux tout savoir même ce qui n’est pas avouable, cela restera entre nous… et les lectrices !).

Je m’appelle vraiment Iris. Quant à Hellen, c’est un pseudo que j’ai choisi parce qu’il reflète mes origines grecques. Je suis professeur de bijouterie joaillerie, et puis sinon, depuis 2017, j’écris de la sexy romance. À ce jour, j’ai publié cinq livres : la trilogie Mad About You, puis Tell Me You Love Me et enfin Addict Lover, qui va paraître dans quelques jours.
Sinon d’un point de vue personnel, je vis en région parisienne, je suis mariée et j’ai deux (grands) enfants. Comme je le dis souvent, j’ai l’impression d’avoir eu plusieurs vies dans ma vie : j’ai d’abord travaillé pendant quinze ans dans la finance ; puis je me suis réorientée vers la bijouterie ; et maintenant l’écriture… Du coup, personne ne peut dire si je m’arrêterai en aussi bon chemin ! Peut-être que dans dix ans, je serai devenue chiromancienne ou bergère sur l’île de Samos, d’où vient une partie de ma famille ?

Question n°02 : comment es-tu tombée dans l’écriture ?

Par jeu ! Après avoir lu les 50 Nuances de Grey... Je regrette d’avoir à tordre le cou aux poncifs du genre « elle écrit depuis toute petite », « elle écrit nuit et jour dans sa cuisine » et autres « elle écrit même quand elle dort ». Moi, c’est par hasard que l’écriture est devenue une passion. Mais aujourd’hui, c’est vrai, je ne pourrais plus m’en passer.

Question n°03 : quel est ton rituel d’écriture ?

M’enfermer dans une pièce calme, sans personne dans mon dos, sans bougie parfumée, sans chat grassouillet et sans musique. Je suis une autiste de l’écriture.

Question n°04 : es-tu plutôt vieille école : papiers/crayon ou moderne : tablette/pc pour écrire ?

Je suis une vieille qui essaie d’être moderne : j’ai surnommé mon PC Tosh (Toshiba Satellite C 670-134… Un modèle qui ne se fait plus depuis très longtemps…) et quand j’ai besoin de trouver des synonymes, c’est mon vieux Bordas rouge que je feuillette.

Question n°05 : à quel moment écris-tu ? Dès que l’inspiration te vient ? Il n’y a pas de moments précis ?

Je n’écris jamais la nuit, car la nuit, je dors ! Donc le jour... Je m’arrange pour partager ma semaine entre cours à l’atelier de bijouterie et journées à caresser Tosh.

Question n°06 : quel est ton auteur préféré et pourquoi lui ? Quel livre a fait qu’il soit ressorti du lot ?

S’il s’agit de littérature générale, j’adore Jane Austen, une anglaise du XVIIIème siècle dont j’ai lu tous les romans plusieurs fois (dans le texte). Son livre Orgueil et Préjugés m’a définitivement convaincue qu’on peut être née femme dans une société provinciale et dominée par les hommes, il n’empêche que si on a du tempérament, on reste libre. Maintenant s’il s’agit de romance, j’adore Colleen Hoover. Parce que ses romans sont… « hooveriens », tout simplement ! Ses héros n’en sont pas, ses décors n’ont rien de glamour, ses histoires sont souvent loufdingues, et pourtant, c’est de la poésie pure. Mes deux titres préférés sont Ugly Love et It Ends With Us. Je peux faire ma crâneuse ? Allez, j’ose : Jane et Colleen sont sagittaires, comme moi. C’est fou, non ?

Question n°07 : thé ou café ?

Pourquoi choisir ?

Question n°08 : sucrée ou salée ?

Pourquoi choisir ?

Question n°09 : quel est ton  plat et dessert préféré ?

Les paupiettes de veau et l’Opéra (je sais, ça n’est pas léger-léger, tout ça…).

Question n°10 : quelle est ta couleur préférée ?

Une non-couleur : le noir. Mais aussi le vert kaki, qui me va pas mal au teint. Oui, je sais, j’aime tout ce qui me permet de me camoufler…

Question n°11 : quel est ton style de musique ?

Je passe sans honte du hard rock au jazz, puis à la musique classique, puis à la pop. Tout est bon, du moment que c’est bon.

Question n°12 : quel est ton  genre littéraire ?

Comme pour la musique, je n’ai pas vraiment de préférence. Ah si ! Les essais m’ennuient, je n’en lis jamais. J’adore les biographies en revanche, je trouve cela inspirant.

Question n°13 : tu es dans quelle équipe ? Livres papiers ou e-books ?

Les deux me semblent indispensables car complémentaires. Et puis allez offrir ou bien dédicacer un e-book ! Non, hein ? Donc les deux.

Question n°14 : que lis-tu en ce moment ?

La série Outlander de Diana Gabaldon. Depuis, dès que je vois un vieux caillou, j’essaie de passer au travers dans l’espoir d’être projetée vers un Jamie Fraser, moi aussi ! Les gabaldoniennes comprendront…

Question n°15 : quel livre me conseillerais-tu et pourquoi ?

On ne va pas reparler d’Orgueil et Préjugés… Donc je vais te conseiller plutôt Middlesex, écrit en 2002 par Jeffrey Eugenides et qui lui a valu le Pulitzer. Si je te dis que ça raconte l’histoire de Calliope Stephanides, une jeune fille intersexuée d’origine grecque, tu vas fuir ! Et pourtant, c’est l’un des plus beaux livres que j’ai pu lire sur la quête de l’identité, sur le regard de l’autre, sur le poids de l’histoire familiale dans une vie… Laisse-moi te l’offrir, tiens !

Question n°16 : lequel parmi tous tes livres est ton préféré ?

J’ai une secrète tendresse pour Mad About You, car malgré ses maladresses (c’étaient mes premiers pas dans l’écriture), j’y ai mis beaucoup de trucs personnels sans me censurer. Et puis m’attaquer d’emblée à une trilogie… Je devais vraiment être inconsciente ! Mais justement, on voit bien mes progrès d’auteure d’un tome à l’autre. J’aime beaucoup Addict Lover aussi, en raison de ses thématiques très fortes dont j’avais absolument besoin de parler.

Question n°17 : si tu devais partir sur une île déserte, qu’emmènerais-tu avec toi ?

Des livres papier (parce qu’une liseuse sans wifi et sans électricité, ça ne sert à rien), un paréo, des lunettes de soleil, de l’huile solaire et un parasol (soupir…). Pas de maillot ! On a bien dit une île déserte, non ?

Question n°18 : quel livre trône fièrement dans ta bibliothèque ?

J’en ai des tonnes ! Je viens d’ailleurs de construire une énorme bibliothèque pour loger quelques centaine de livres reliés plein cuir qui nous sont tombés dessus lors d’un héritage. C’était ça ou un brocanteur aux mains crochues. J’ai investi dans la bibliothèque !

Question n°19 : cette année tu étais présente au Festival du Roman Féminin. Comment as-tu vécu ces deux jours ? Que penses-tu du Festival du Roman Féminin ?

Mon premier Festival du Roman Féminin, c’était en 2018, en tant qu’auteure invitée. J’ai adoré cette ambiance très particulière, faite de passion partagée, d’échange d’infos, de rencontres étonnantes. On a l’impression d’être entre nous, de participer à quelque chose d’exceptionnel. Ça m’a tellement plu que cette année, j’ai demandé aux organisatrices si elles voulaient bien de moi parmi l’équipe de bénévoles. Je voulais voir l’envers du décor, et puis encourager les autres à parler de leurs livres. Du coup, j’ai joué le rôle de Candide lors de trois tables rondes : la romance érotique (forcément…), l’art dans la romance (forcément…), enfin la crédibilité des héros (leur psychologie).

Question n°20 : si tu pouvais être un personnage Disney, tu serais ? Pourquoi ?

J’aime bien Belle dans la Belle et la Bête. Elle lit beaucoup, elle est idéaliste et vit souvent dans ses rêves tout en étant dynamique, volontaire, pleine de ressources. Elle arrive à voir au-delà de ce qui est visible. Elle sent les choses… Bref, j’aime beaucoup Belle.

Question n°21 : quel est ton film préféré ?

All About Eve, de Joseph Mankiewicz. C’est un film en noir et blanc tourné en 1950, dans lequel joue Bette Davis. L’histoire d’une actrice de théâtre célèbre dont la carrière va être fragilisée par une jeune intrigante, qu’elle a pourtant sortie de l’anonymat avec beaucoup de générosité. Ce film est magistral ! Et on peut le regarder encore aujourd’hui sans aucun problème.

Question n°22 : quel est le dernier film que tu as vu ?

Rebelles. C’est un humour très, très noir. Il faut aimer… Mais moi j’adore quand ça grince. Et puis quel trio d’actrices ! Cécile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau sont juste waouh !

Question n°23 : « Addict Lover » paraît le 29 mai, peux-tu nous en parler en quelques mots ?

Il s’agit d’un spin off de Tell Me You Love Me, que je pourrais résumer ainsi : l’existence de Cheyenne, une jeune chanteuse de country, est soudain bouleversée par une série d’épreuves tragiques. Hospitalisée pour soigner ses addictions, elle rencontre Creed, un Californien cynique ayant fait fortune dans les jeux vidéo. Mais dans l’univers impitoyable du show business et des médias, jalousies et rivalités menacent leur idylle naissante. L’amour suffira-t-il à vaincre la violence ? Ta Dam !...

Question n°24 : je te laisse le dernier mot de la fin. C’est à toi !

Merci d’être là, tout simplement. 

J'espère que cette interview vous aura plu et qu'elle vous aura permis de découvrir ou redécouvrir Iris Hellen.


#181 : mon IMM

Hello,

Fatiguée de mon week-end intense, puis il y avait la fête des mères, je n'ai pas pu partager avec vous mon butin de la semaine dernière mais je me rattrape aujourd'hui !

Voici ce que j'ai reçu de la part de mon aînée pour la fête des mères :

De la part de ma cadette qui était au festival du roman féminin avec le bracelet qu'elle a fait de ses petites mains :


Ma récolte faite au festival :

Voilà pour moi. Quels livres avez-vous reçu, acheté ou emprunté ? Je suis toute ouïe !

Bon après-midi,

Blanquette de Laure Buisson

Résumé :

Pour mettre fin à un mariage, rien ne vaut une bonne vieille recette traditionnelle ; et la béchamel au Tranxène s'avère être une vraie trouvaille pour qui veut supprimer son époux. Épouse, maîtresse, mère, sœur, secrétaire, régente, elle a voulu tout être pour lui. Pour le gagner, elle a sacrifié sa carrière. Pour le garder, elle s'est transformée en experte des plaisirs de la chair, amante et cuisinière accomplie. Pour le vénérer, elle a écarté tous les autres, amis, parents, y compris leur propre fille. Des ennemis à détruire ! Une passion exclusive. Ou presque. Car, ce soir, après avoir empoisonné son amour avec son plat préféré, elle raconte à celui-ci l'engrenage de leurs épousailles fatales...


Avis :

Pour attirer l'homme sur lequel elle a jeté son dévolu dessus, elle est prête à tout pour se faire remarquer de cet homme et la transformation commence par son apparence physique, puis sur sa culture. Pour lui, elle était prête à tout les sacrifices, après tout, il le valait bien ! Elle a passé cinq années de sa vie à porter plusieurs casquettes, tantôt sa confidente, son amie jusqu'à ce qu'un soir, il tente sa chance avec elle...

Maintenant qu'il est tombé dans le piège machiavélique de la belle, elle entend bien garder cet homme sous sa coupe ! Elle va donc faire une croix sur ses études afin de pouvoir se consacrer pleinement à son obsessionnelle passionnelle : lui. Elle va leur tailler un nid douillet, sur mesure, rien qu'à eux et que rien ni personne ne pourra détruire. Elle va tout faire pour satisfaire les désirs de son homme afin qu'il ne ressente pas le besoin d'aller voir ailleurs si elle y est.

Après avoir chassée la famille de son époux afin qu'il ne puisse rien avoir à lui reprocher, elle ne dort toujours pas sur ses lauriers, elle reste attentive à tous les signaux qu'il envoie, quel qu'il soit. Elle le surveille de près mais aussi les vautours qui voudraient tenter de l'approcher ! 

Que s'est-il passé pour qu'elle ait décidé de transformer son homme en veau afin d'en faire une bonne blanquette façon mari ? Pas Marie comme les plats surgelés mais mari, comme dans époux... Déroutant n'est-ce pas ? Et bien c'est simple, elle a complètement pété un câble, si avant on pouvait se poser des questions sur sa santé mentale, elle a totalement dérapé avec leur fille qui demande beaucoup d'attention et d'amour. C'en est trop pour elle, il faut qu'elle agisse pour son bien et le sien à contrario.

L'auteur va nous dresser le portrait clinique d'une femme qui est totalement barge oui, mais d'amour au point qu'elle a décidé après trente-deux ans de bons et loyaux services d'en finir avec l'homme qu'elle aime trop, avec l'homme qui la tue sans le savoir à petit feu. En se débarrassant de lui, elle pense sauver sa santé mentale, ce qui est un peu tard...

La plume de l'auteur est belle et agréable à lire. J'ai beaucoup aimé le personnage féminin qui a consacré sa vie à l'être aimé. L'autre n'a pas vu les sacrifices de cette femme qui s'est donnée à lui corps et âme et bien plus encore...

Tout ça pour vous dire qu'en commençant ma lecture, je ne pensais me laisser prendre dans le tourbillon infernal de la blanquette de veau qui malgré le goût de viande reste tout à fait digeste. A découvrir !


Note : 8/10


Nombre de pages : 165


Je remercie Mon poche pour cette lecture.

Mon retour sur la quatrième édition du festival du roman féminin

Bonjour,

Il est temps pour moi de vous parler du Festival du Roman Féminin qui est un véritable bonheur à vivre plus les années passent. D'habitude je le fais sur Facebook mais aujourd'hui, j'ai eu envie de m'exprimer ici.

Je vais vous faire un retour court et rapide de ces deux jours qui ont été intense.

Le vendredi matin, j'ai animé "Le roman féminin" qui est un vaste sujet. Malheureusement, il manquait un auteur donc la conférence n'a pas été aussi animé que je l'avais imaginé. En tout cas, je remercie Elsa Carat et Céline Theeuws de s'être prêtées au jeu. J'ai passé un très bon moment en leur compagnie et j'espère que pour les personnes présentes, ce fut votre cas également.

Merci Sonia Dagotor pour cette photo :

Je me suis baladée de conférences en conférences et suis passée faire des petits coucou aux auteurs présentes au meet & greet. Pascale Stephens, nous avons oublié de faire notre photo ! Mais j'en ai une en compagnie de Helenkay Dimon, un auteur adorable.
Cette année, j'avais ma chouquette qui m'accompagnait, nous avons fêté ses onze ans avec toute la team Romantique. Elle est très heureuse, très émue et ne s'attendait pas à ce que l'on termine cette première journée ainsi, elle me parle déjà de l'année prochaine 😱😍 !

Le samedi matin, je n'ai pas arrêté jusqu'à 14h30 où j'ai pu enfin me poser. Le matin, j'avais animé "L'humour dans la romance" en compagnie de Marie Lerouge, Louisa Méonis et Lou Marceau. Nous avons passé un super bon moment où nous avons énormément ri au point de faire un peu trop de tapage, il semblerait que l'on nous entendait de l'autre côté de la porte... Mais comme c'était le but, c'est que nous avions bien travaillées !

Ensuite, je suis restée dans la même salle "fournaise" où nous avons parlé de "Les personnages secondaires sont importants" avec Mariana, Lia Rose, Pascale Stephens et Jennifer Pourrat. Forcément, nous avons moins ri mais nous avons bien mené notre barque jusqu'à la fin.

Une petite pause d'une heure où j'en ai profité pour aller me poser un peu avec mes copines avant de repartir pour une heure de folie intense !

La dernière heure de conférence était absolument géniale, j'ai passé un super bon moment en compagnie de ces grandes dames qui nous ont fait vivre un moment de pur délice mais beaucoup trop court ! Une heure n'était vraiment pas assez pour parler de la "Romance historique". Grace Burrowes, Anna Campell, Charis Michaels, Cathy Maxwell et Nicola Cornick ont été génial, elles ont répondu avec beaucoup de malice et de facilité à mes petites questions. J'espère qu'elles seront des nôtres l'année prochaine afin que je puisse leur poser mes dernières questions 😛. Merci Ase qui a fait la traduction et je peux dire que parfois, ce n'était pas facile à suivre mais elle a tenu bon jusqu'à la fin de l'heure.

A la pause déjeuné, la team Romantique a œuvré pour que tout soit prêt pour la grande séance de dédicaces, et le moins que l'on puisse dire, c'est que nous n'avons pas lésiné sur les efforts pour offrir aux festivalières une fin des plus magiques.

J'espère que je vous ai donné envie de venir nous voir l'année prochaine au Festival du Roman Féminin qui est à vivre au moins une fois dans sa vie de lectrice selon moi.

Belle journée,