vendredi 26 novembre 2021

L'ombre du crépuscule de Rachel Caine

Bonjour, bonjour,

J'espère que vous allez bien et que vous profitez de ces longues soirées froides pour vous poser et faire de belles découvertes livresques. Je vous propose de découvrir un livre qui m'a énormément plu aujourd'hui ! Je suis heureuse de pouvoir vous parler de "L'ombre du crépuscule" qui est un suspense qui a fait le job !
Les lectures de la Diablotine


Voici le résumé du livre :

Gwen est parvenue à se débarrasser de son ex-mari, le serial killer Melvin Royal, et à sauver ses enfants. Mais elle continue de subir le harcèlement de ceux qui refusent de la croire étrangère aux crimes de Melvin.

Gwen espérait désormais vivre sans se cacher, c'est de nouveau impossible. C'est alors qu'une inconnue l'appelle. Marlene Crockett, qui réside à Wolfhunter, a besoin de son aide. Elle sent planer au-dessus d'elle une menace latente.

De fait, quand Vee, 15 ans, la fille de Marlene, contacte à son tour Gwen, elle lui annonce que sa mère est morte - et qu'elle est la prochaine sur la liste...

Gwen se rend alors à Wolfhunter. Mais, dans cette sombre bourgade, chacun peut aisément échapper à la lumière...


Voici mon avis sur le livre :

Ayé, Melvin Royal est mort et laisse derrière lui femme et enfants qui n'aspirent plus qu'à une chose : oublier et vivre leurs vies. On pourrait penser que la perte d'un être cher rendrait ces personnes tristes et malheureuses mais en fait, je ne vous ai pas tout dit ! En effet, ce cher Melvin était un serial killer. Son plaisir ? Tuer des jeunes femmes dans son atelier, sous la barbe de toute sa famille qui était loin de se douter de ce que ce dernier faisait dans cette pièce. Melvin est mort et la personne qui l'a tué n'est autre que Gina, son épouse. Pourquoi l'avoir tué allez-vous me demander ?! Et bien tout simplement parce que ce dérangé mental voulait torturer et ensuite tuer sa moitié et pour ne pas oublier ses méfaits, il allait bien évidemment filmer la scène ! Gina peut remercier sa bonne étoile car on ne sait comment, elle a réussi à en réchapper indemne. A la mort de son époux, Gina est devenue Gwen.

Gwen parcourt avec ses enfants les Etats-Unis en espérant se faire oublier et vivre enfin paisiblement avec ses enfants. Elle a trouvé à Stillhouse Lake le lieu où se poser. Elle espère pouvoir se reconstruire loin des machinations sordides de son mari. Même mort, le spectre de Melvin plane au-dessus de sa tête. Pour couronner le tout, il y a des fous furieux qui pensent qu'elle est la complice de Melvin ! Après tout, pourquoi serait-elle innocente alors qu'elle vivait sous le même toit que lui ? Elle ne pouvait pas ne pas savoir ce que faisait son mari, ce n'est pas possible, non... Et pourtant !

"Les Anges Disparus" sont à la recherche de Gwen et de ses enfants... La fille de Miranda a été assassiné par le serial killer et fait partie de ce groupe qui veut faire payer à Gwen les crimes de son mari. Lorsque Gwen et Miranda vont se retrouver sur un plateau télé, ça va péter... Miranda s'est donnée pour mission de pourrir la vie de Gwen et luire faire payer les atrocités commises par Melvin mais surtout, elle veut que Gwen avoue les crimes qu'elle n'a pas commis... Gwen comprend qu'elle ne pourra jamais vivre sa vie en paix. Heureusement qu'elle peut compter sur le soutien indéfectible de ses enfants et de Sam, son nouveau compagnon qui a été victime de Melvin car ce dernier a assassiné sa sœur. Miranda n'a pas l'intention de la laisser tranquille et entend bien lui faire vivre un enfer sur terre ! Gwen a peur pour cet équilibre qu'elle a commencé à toucher du doigt qu'il ne s'évapore dans le ciel.

Un jour, Gwen va recevoir l'appel d'une certaine Marlene qui lui demande de l'aide car elle craint pour sa vie mais sa demande semble peu cohérente. Gwen est méfiante, elle se demande ce que peut bien lui vouloir cette femme. Lui dit-elle la vérité ? Est-elle réellement en danger ? Sauf que voilà, un autre jour, elle va recevoir l'appel de Vee, la fille de Marlene qui lui annonce le décès de sa maman et qu'elle, et bien, qu'elle est la prochaine sur la liste. Gwen décide de porter secours à cette jeune fille en détresse. Elle n'a pas su être présente pour sa mère, elle saura l'être pour la fille. Toute la famille part pour Wolfhunter afin de porter secours à Vee.

Sur le chemin de Wolfhunter, Connor, le fils de Gwen découvre que dans cette ville il y a de nombreuses disparitions de jeunes femmes. Est-ce que ces disparitions auraient un lien avec la mort de cette pauvre Marlene ? Sans le savoir, Gwen met les pieds dans une nouvelle spirale infernale qui pourrait bien l'aspirer si elle ne reste pas sur ses gardes...

L'auteur nous offre une histoire très prenante, surprenante que j'ai pris plaisir à lire ! L'auteur a décidé de s'acharner sur son protagoniste avec beaucoup de malice dans son récit. L'auteur n'a pas épargné Gwen pour laquelle on développe facilement beaucoup d'empathie et d'affection.

C'est bien mené ; l'auteur a fait un excellent travail d'écriture ici. La plume de l'auteur est fluide, captivante, effrayante, très agréable à lire. Les émotions sont toutes différentes et palpables dans ce suspense. Les rebondissements sont nombreux, la dynamique entre Gwen et Sam est excellente. Rachel Caine a su mener son histoire sur tous les flancs. 

Tout ça pour vous dire que j'ai passé un agréable moment livresque en compagnie de Gwen et de sa petite famille qui n'en ont pas fini de voir des vertes et des pas mûres avec une Rachel Caine qui a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir, j'en suis sûre. Je vous encourage vivement à découvrir ce récit qui plaira aux amateurs du genre assurément.


Ma note :
Les lectures de la Diablotine


mercredi 24 novembre 2021

La Baronne des glaces de Nicole Vosseler

Bonjour tout le monde,

J'espère que vous allez bien. Je vous propose de découvrir aujourd'hui le premier tome d'une série fort prometteuse à mon goût ! Laissez-moi vous en parler plus en détails dans les prochaines lignes.
Les lectures de la Diablotine


Voici le résumé du livre :

Russie, 1822. Depuis son enfance, Katya sait "lire" dans la glace. Elle en perçoit les vibrations et les qualités. Quant à son frère aîné Grischa, il semble pouvoir "deviner" le temps qu'il fera.

Tous deux rêvent d'une vie meilleure et veulent laisser derrière eux leur enfance misérable. Leur voyage les mène sur la Baltique jusqu'au port de Hambourg où ils s'associent avec Thilo et Christian, des hommes d'affaires qui ont créé une société de négoce. Leur plan audacieux : expédier la glace jusqu'à Calcutta.

Mais la voie du succès est semée d'embûches, et les sentiments naissants entre Katya et Christian, qui est marié, menacent de faire fondre les rêves de la jeune baronne des glaces...

Inspirée de l'histoire vraie d'une dynastie de commerçants intrépides, le premier tome d'une saga mêlant amour, drame et aventure.


Voici mon avis sur le livre :

Un petit tour dans la Russie du XIXème siècle ça vous dit ? Oui ?! Alors j'ai le livre qu'il vous faut !

Nous sommes en 1822, la maman de Katya est morte pendant son accouchement. Elle va être élevée par son père et ses grands frères... Bref, que des hommes ! Elle sera la seule personne au sein du foyer du sexe opposé. De part sa minorité et de part son statut de jeune femme, elle sera l'"esclave" des hommes de la famille. Enfin pas de tous car parmi tous les frères qu'elle a, il y en a un, Grischa, treize ans qui a décidé de s'émanciper, de quitter le foyer familial pour faire sa vie mais surtout pour la vivre comme il l'entend ! Katya est forte et fragile à la fois. Malgré tout, elle va se sauver avec son grand frère qui va bien évidemment jouer son rôle de grand frère protecteur envers sa jeune sœur.

Durant quelques années, Katya va vivre chez Silja, en Norvège. Cette veuve a pris sous son aile la jeune enfant. Quant à son frère, il travaille dur sur des baleiniers ; dès qu'il le peut, il revient vers les deux femmes de sa vie. Leurs trajets seront parsemés de houles et de bourrasques. Mais ils ne lâcheront rien, ils resteront soudés et armés de patience pour arriver à s'en sortir. Ils vont faire de mauvaises comme de bonnes rencontres. Ils finiront leur course à Hambourg. Les deux jeunes gens pensent pouvoir faire fortune en extrayant de la glace de la mer Baltique et en la revendant aux pays où il y fait chaud. Si l'idée semble bonne sur le papier, seuls, ils ne pourront pas y arriver. Ils vont se trouver deux jeunes associés, Christian et Thilo, avec qui, ils vont tenter le tout pour le tout !

Christian et Thilo sont fils de commerçants. Ils ont les compétences nécessaires pour mettre sur pied ce projet fou de vendre de la glace. Puis, Grischa et Katya ont des dons qui vont leur être fort utile pour mettre sur pied leur grande entreprise. En effet, Katya a la capacité de "sentir" la glace, les vibrations, leurs qualités en tout genre. Et ce cher Grischa a un incroyable don de "voyance" climatique ; il peut "sentir" le vent, le froid, le gel, la pluie, il est capable de prédire les évènements climatiques ! Les jeunes gens vont aller dans les pays chauds comme l'Angleterre qui m'a un peu étonné mais ils iront également en Inde, où il y fait affreusement chaud pour vendre leurs étonnantes marchandises... Grâce aux compétences de chacun, parviendront-ils à faire fortune ?

Les aventures en mer glacée, en ville de nos protagonistes nous sont narrées dans un rythme soutenu où Nicole Vosseler nous offre des descriptions de paysages de glaces magnifiques ; je n'avais aucun mal à les imaginer dans ma tête et de les voir défiler au fil des pages. J'ai beaucoup aimé la façon dont à Katya de nous parler de la neige, de toutes les formes que la neige et la glace peuvent avoir.

L'auteur nous invite à un faire un voyage glacial et totalement dépaysant avec un personnage fort et hors du commun ! Nous allons voyager en compagnie de nos protagonistes, nous allons prendre plaisir à les suivre à travers ce froid polaire où ils sauront nous réchauffer le cœur.

J'ai également beaucoup aimé la façon dont l'auteur a eu de nous parler de cette grande aventure humaine qui donne envie de tourner les pages les unes après les autres. Katya est un personnage touchant, attachant qui sait faire tourner les têtes ! Elle est douce, gentille, sensible, fragile et aussi courageuse. La romance qui navigue sur les flots glaciales prend une belle place dans ce récit, une place que j'ai grandement apprécié. Le dosage de l'auteur a été excellent, il n'y a pas plus de romances que d'aventures. Bravo à Nicole Vosseler qui a fait un bon travail d'équilibriste !

La plume de l'auteur est fluide, belle, glaciale, juste et tellement agréable à lire. Les descriptions sont magiques, on s'y croirait ! Ce premier tome est divisé en plusieurs parties, ce qui permet de marquer les étapes importantes dans la vie de nos personnages. J'ai apprécié de voir grandir Katya sous nos yeux, c'est ce qui permet de s'attacher à elle encore plus que jamais. L'amour fraternel qui est mis en avant par l'auteur m'a beaucoup touché et plu, j'ai pris plaisir à suivre cette sœur et ce frère, de suivre leur relation, leur attachement l'un à l'autre est beau à voir.

Tout ça pour vous dire que j'ai énormément aimé ma lecture de ce premier tome qui démarre très très fort ! Je suis passée à un cheveu du coup de cœur, ce sera peut-être pour la suite ! En tout cas, j'ai hâte de connaître la suite des aventures de nos jeunes entrepreneurs qui n'ont pas fini de nous faire voguer sur les flots à la conquête de la fortune... Entourée de la glace, entouré du froid, je vous invite à prendre une bonne tasse de chocolat chaud, de vous poser dans votre fauteuil préféré, avec votre plaid et de déguster ce roman qui nous offre un dépaysement total.


Ma note :
Les lectures de la Diablotine



Un baiser qui palpite là, comme une petite bête de Gilles Paris

Bonjour tout le monde,

Je vous propose de découvrir aujourd'hui un livre qui est à destination des lycéens [normalement]. Pour ma part, au vu de la dureté du livre, je dirais qu'il est plus à destination des lycéens qui sont en fin de la terminale...
Les lectures de la Diablotine


Voici le résumé du livre :

"Je me suis laissée prendre, comme une fille facile". Ainsi parle Iris avant de se donner la mort. C'est un choc pour l'ensemble du lycée mais surtout pour Emma, Tom et leurs amis. Conscients d'avoir mal agi, ils tiennent à mieux comprendre ce qui s'est passé et à défendre la mémoire d'Iris.

Une histoire d'amitié forte qui, sur fond de quête identitaire, aborde notamment les problèmes liés à la violence et au harcèlement.


Voici mon avis sur le livre :

Le livre commence sur une séquence très forte et qui donne froid dans le dos. Je dois vous dire que je ne m'attendais pas à ça mais alors absolument pas lorsque j'ai commencé ma lecture. Il faut que je vous dise que je suis une maman de deux filles que je considère toujours comme mes bébés même si elles sont des ados et que j'en ai une qui est au lycée. Je suis très protectrice envers elles, sûrement trop mais voilà, je pense que la violence de la première scène du livre est terrible, même pour les adultes. De toute façon, vous me connaissez, dès que ce sont des enfants qui sont mis en scène, je ne suis pas une lectrice bon public parce que je me braque presque instantanément dès qu'on leur fait du mal.

Iris s'est suicidée. Elle a vécu l'horreur, elle a essayé d'oublier mais elle n'a pas réussi, alors elle a décidé de commettre l'irréparable pour ne plus se sentir oppressée, harcelée, tourmentée. Personne ne l'a écouté, personne ne l'a entendu, elle a décidé de passer à l'acte...

Ce roman parle de harcèlement, un sujet qui me touche particulièrement et qui me tient à cœur. Mais voilà, que ne fut pas ma déception lorsque je me suis aperçue que le sujet n'était finalement que survolé, qu'il servait comme base de départ pour cette histoire. Au fil des pages, on apprend peu à peu le pourquoi du comment.

Nous allons voir évoluer à travers ce récit les adolescents. D'autres se cherchent, d'autres se trouveront et se dévoileront mais ce n'est pas le cas de Tom par exemple, qui lui n'est pas encore prêt à s'assumer, à s'avouer son homosexualité. Son problème d'acceptation de soi a engendré des problèmes de drogues et d'alcools. Ce pauvre petit est à plaindre d'une certaine façon. Il y a Emma, une jeune ado parfaite (aux yeux des parents !) : elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne se drogue pas et pourtant, elle a un petit poids sur sa conscience... Elle a des remords, des remords qui sont en train de la dévorer lentement sauf que voilà, c'est trop tard pour bien agir.

Dans ce roman pour jeunes, il y a beaucoup de thématiques fortes qui sont à mes yeux trop survolées, je pense que Gilles Paris aurait pu développer davantage les choses, aller jusqu'au bout des choses.

J'ai apprécié que la narration ait été alterné entre plusieurs personnages, cela permet aux lecteurs d'avoir des visions différentes mais les personnages manquaient un peu de profondeur. J'ai apprécié le lexique qui se trouve à la fin du livre parce que je ne vais pas vous le cacher mais parfois, j'étais totalement perdue avec ce vocabulaire que je ne connaissais pas. Je ne sais pas si c'était rassurant ou non mais mes filles ne connaissaient pas non plus certains mots et étaient contentes d'avoir des définitions. Je leur ai demandé si l'on parlait ainsi au lycée et/ou collège mais non. Je pense que l'auteur en a fait un peu trop ici et c'est dommage.

Je n'ai pas beaucoup apprécié le fait que ce livre soit tourné vers le sexe. Je trouve que pour des jeunes lecteurs, c'est beaucoup trop et même dérangeant. Ma fille n'a pas voulu poursuivre sa lecture car elle se sentait mal à l'aise vis-à-vis de ce sujet. 

Tout ça pour vous dire que j'ai un avis mitigé sur ce livre. Il est intéressant de part les thèmes abordés mais il n'en reste pas moins que je trouve que les jeunes lycéens sont trop jeunes pour le découvrir. Je m'attendais à ce que l'on montre davantage les déboires, les malheurs d'Iris mais elle n'est qu'un point d'encrage qui ont permis à Gilles Paris de faire briller les autres personnages de l'histoire. Je vous invite à vous faire votre propre opinion et me dire ce que vous aurez pensé de votre lecture.


Ma note :
Les lectures de la Diablotine




mardi 9 novembre 2021

Et si l'herbe était vraiment plus verte à la campagne ? de Charlotte Léman

Coucou tout le monde,

J'espère que vous allez bien et que vous avez la chance d'avoir un soleil rayonnant aujourd'hui même si les degrés ne sont pas là. Comme vous le savez, Charlotte est un auteur que j'ai découvert il y a quelques années et que je prends plaisir à suivre depuis. Son dernier roman ne fait pas exception à la règle, je vous recommande vivement la lecture de ce livre qui m'a totalement plu !
Les lectures de la Diablotine

Voici le résumé du livre :

Depuis que je suis en âge de faire des projets d'avenir, environ mes douze ans, je n'ai qu'une idée en tête, quitter mon village natal Bourlotte-la-Grande. Une dénomination parfaitement mensongère. Je l'ai toujours su en mon for intérieur, je suis une fille de la ville.

On peut dire, à presque trente ans, que mon objectif est atteint. J'ai un job que j'adore à Paris, un petit ami, Nathan, le père de mes futurs enfants même si lui l'ignore encore, et ma meilleure amie, Marion, habite à quelques arrondissements seulement de chez moi. Ma vie rêvée.

Ca, c'était jusqu'à cet appel de Lucille, ma grand-mère adorée. Elle s'est fracturée le poignet et m'a demandé de venir l'aider. Comment aurais-je pu refuser ? Petit détail, et non des moindres, elle habite à Bourlotte...

A peine arrivée sur place, je me souviens pourquoi j'ai toujours voulu quitter cet endroit : plus d'animaux que d'êtres humains au kilomètre carré, vie sociale inexistante et surveillance (trop) rapprochée. Impossible de faire un pas sans que la moitié du village soit au courant.

Et, comme les choses peuvent toujours être pires, en me rendant à la ferme, je reçois une grosse cucurbitacée sur la tête. C'est une métaphore. Je me retrouve face à mon (ex) meilleur ami avec qui je suis en froid (polaire) depuis quinze ans.

Je n'ai qu'une envie, repartir au plus vite...


Voici mon avis sur le livre :

Léa n'est pas une jeune femme de la ville comme on pourrait le croire. Elle vient de la campagne mais dès qu'elle a pu quitter le plancher des vaches, elle a pris ses valises pour Paris. Maintenant, on peut dire d'elle qu'elle est une vraie citadine ! Jeune femme active, en couple avec un Nathan qu'elle aime de tout son cœur mais qui ne la mérite pas forcément... Et oui, que voulez-vous, l'amour rend aveugle n'est-ce pas ?! Que feriez-vous si votre petit copain préfèrerait partir en road trip avec ses potes qu'avec vous ?

Un jour, elle recevra l'appel de Lucille, sa grand-mère qui s'est malheureusement cassée le poignet. Elle a grand besoin d'aide, et c'est tout naturellement qu'elle s'est tournée vers sa petite-fille chérie qui n'apprécie pas le charme de ce village qu'elle a fui dès qu'elle a pu... Sauf que voilà, elle ne peut pas laisser sa Mamita dans la mélasse, c'est donc tout naturellement qu'elle accepte d'aller l'aider ! Direction Bourlotte-la-Grande, le village dans lequel Léa a vécu des moments mémorables. Si Léa ne se souvient que des bons souvenirs, elle va vite se souvenir pourquoi elle était partie aux triples galops ! En effet, il y a plus d'animaux que d'êtres humains au kilomètre carré ! Il y a plus d'arbres, de végétaux que de bitume et de bâtisse ! Personnellement, j'aurai aimé me balader à travers les champs toute la journée mais c'est vrai que pour la citadine que je suis, la ville m'aurait très vite manqué !

Les retrouvailles avec sa grand-mère sont un pur moment de joie et de bonheur que l'on prend plaisir à lire. Léa va rencontrer ses anciennes connaissances qu'elle avait laissé en quittant Bourlotte-la-Grande, son ancien meilleur ami, Jérôme, avec qui elle est en froid depuis de nombreuses années... Durant son séjour, Léa va faire une terrible découverte, une découverte qu'elle ne pensait pas faire un jour, un découverte qui lui a donné définitivement l'envie de quitter son village...

Charlotte Léman signe un nouveau roman qui nous en fait voir des vertes et des pas mûres ! Il nous manque plus que les odeurs, les champs, les herbes, les vaches, on pourrait se croire à la campagne ! Elle nous signe une histoire douce, pleine de fraîcheur que l'on prend plaisir à lire. C'est frais, c'est doux, distrayant. L'histoire est bien rythmée, le tempo influé donne une bonne dynamique au récit, ce qui nous donne envie de tourner les pages les unes après les autres.
 
La plume de l'auteur est belle, fluide, humoristique, sensible, très agréable à lire. C'est toujours un véritable délice de la découvrir à chaque nouveau roman où son style unique a su me prendre dans ses filets depuis son premier roman.
 
Tout ça pour vous dire que Charlotte signe un livre doudou comme je les aime ! J'avais besoin de me vider la tête, de réconfort, de me détendre, et ce roman a fait le job ! Ce livre se lit sans prise de tête en compagnie de petites douceurs sucrées... Je vous encourage vivement à découvrir ce roman !


Ma note :
Les lectures de la Diablotine



lundi 8 novembre 2021

#247 : c'est lundi ! Que lisez-vous ?

Les lectures de la Diablotine

Bonjour tout le monde,

J'espère que vous allez bien en ce début de semaine ! Pour ma part, je vais beaucoup mieux, le repos, il n'y a que ça de vrai ! Je suis de bonne humeur et comme vous avez été sage, un petit concours devrait poindre le bout de son nez pour fêter ça !

Voici les livres que j'ai lu la semaine dernière, il ne me reste plus qu'à taper les chroniques :
Les lectures de la Diablotine

Le livre que je lis, je suis sur la fin ; je l'aurai terminé ce midi à mon avis :
Les lectures de la Diablotine

Puis, j'enchaînerai tout de suite après avec :
Les lectures de la Diablotine

Et vous ! Qu'avez-vous prévu de lire pour bien commencer la semaine ? Je suis toutes ouïe ! #curieuse

Excellente semaine à vous !

Le filon du hasard de Michel Lacombe

Bonjour les livrauvores,

Je suis heureuse de vous présenter aujourd'hui le dernier roman de Michel Lacombe, un auteur que j'ai découvert avec "L'heureuse providence" et que je prends plaisir à suivre depuis ! Ai-je été déçu par ce roman ? Réponse : 👇
Les lectures de la Diablotine

Voici le résumé du livre :

Maxence, fils d'un bijoutier de la banlieue de Clermont-Ferrand, est un jeune homme insouciant, avide de plaisirs et de conquêtes en cette période des années folles. A la mort de sa mère, son père renoue avec son vice de jeunesse : le jeu. Et lorsque ce dernier décède à son tour, Maxence se retrouve sans un sou, son père ayant dilapidé toute la fortune familiale. Il va lui falloir gagner sa vie alors qu'il ne sait absolument rien faire. D'expérience commerçante malheureuse en expérience ouvrière inadaptée, il devra se résoudre à s'exiler à la campagne pour enfin trouver des lieux plus hospitaliers et les gens avec lesquels s'accomplir.


Voici mon avis sur le livre :

Maxence est un jeune homme plein de vie et totalement insouciant. Il ne se prend pas la tête, prend la vie comme elle vient. Il est loin d'incarner la prudence et ne fait attention à rien. Il est jeune alors il est normal qu'il ne soucie pas de la vie, c'est normal qu'il fasse des choses de son âge : draguer les jeunes femmes, enchaîner les conquêtes amoureuses, briser des petits cœurs des jeunes femmes qui passent dans sa vie. Maxence n'a qu'un seul but dans sa vie : profiter pleinement de la vie mais surtout de ses "années folles". Il a la chance d'être fils unique et d'être le seul enfant à choyer pour ses parents.

Le père de Maxence est bijoutier. La bijouterie se trouve dans un coin calme de la banlieue de Clermont-Ferrand. Le paternel est l'opposé de son fils ; il vit de façon calme, plus sage. Il faut dire que son père a déjà vécu et que la sagesse s'acquiert avec l'âge... Ou pas !

Un tragique évènement va venir chambouler la vie de ces deux hommes. En effet, la maman de Maxence va passer l'arme à gauche sans que personne ne s'y attende. Les deux hommes vont être totalement anéantis, chacun va vivre ce drame à sa façon. Autant vous dire que cela va être une véritable catastrophe pour le père du jeune homme pour lequel cela sera une véritable descente aux enfers. Ce pauvre homme va se plonger dans la luxure et la malice, le jeu, un vice terrible deviendra une addiction tellement forte qu'il ne saura s'en défaire jusqu'à ce que l'ange de la mort ne vienne le prendre à son tour.

Ainsi, ce pauvre Maxence va devoir apprendre à vivre seul, sans ses parents pour l'aider ou pour lui assurer son confort d'antan. Maxence est seul, sans le sou car son père a vidé toutes les caisses de la fortune familiale. Maxence n'a jamais fait attention car il avait toujours pris la vie avec légèreté et frivolité. Le voilà obligé de devenir adulte du jour au lendemain. Lui qui n'a jamais été bon élève à l'école, qui a arrêté l'école très tôt, le voilà bien embêté pour trouver un emploi qui pourrait lui permettre de subvenir à ses propres besoins. Il n'a aucunes expériences professionnelles, aucun diplôme en poche et il est contraint de trouver un job très vite s'il ne veut pas finir comme ses pauvres parents... Va-t-il réussir à se sortir de cette misère noire dans laquelle il se trouve bien malgré lui ?

Dans la première partie du récit, j'avais envie de secouer Maxence qui franchement avait une chance phénoménale sans jamais s'en apercevoir. Il vivait au crochet de ses parents, il ne se souciait de rien, il jouissait des petits plaisirs de la vie : des jeunes femmes, de sa voiture. Cette partie que je commençais un peu trop longue à mon goût a laissé place à la seconde partie du roman qui est très très addictif ! Lorsque la vie a décidé de lui prendre les personnes les plus chers à son cœur et essentiel pour mener son existence de pacha ; Maxence est devenu moins agaçant à mes yeux.

Dans la seconde partie du récit, Maxence n'a plus un argent en poche, il est obligé de quitter la demeure familiale, de tirer un trait sur son ancienne vie et de découvrir les joies de la vie des travailleurs. Enfin avant d'arriver à cette étape, il va comprendre que savoir utiliser ses méninges pour faire autre chose que draguer les demoiselles est essentielle dans la vie ! Il va enchaîner les petits boulots, devoir se contenter de peu pour survivre, il finira même par quitter la ville pour aller à la campagne... Une nouvelle vie commence pour le jeune homme, une vie qu'il était loin d'imaginer mener un jour... Il m'a été plus agréable à suivre les aventures de Maxence car il est devenu moins superficiel, plus sérieux, plus terre-à-terre.

En commençant ma lecture, j'avais peur que cela soit ma première déception avec l'auteur. Vous me direz, il faut un début à tout ! Mais il n'en est rien, ouf ! La première partie du récit que j'ai trouvé lourde à cause de Maxence que je trouvais très antipathique est devenu plus intéressant et mature dans la dureté de l'épreuve que la vie lui a donné. C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai dévoré la seconde partie de ce récit que j'ai trouvé bien ficelé. J'ai compris l'intérêt de Michel Lacombe de nous torturer dans la première partie mais... Je vous laisse le soin de découvrir ces passages par vous-même, c'est bien mieux !

La plume de l'auteur est fluide, descriptive, sensible, émotive, très agréable à lire. Je me suis laissée prendre dans les filets de son nouveau roman. Dès que l'on arrive à la seconde partie du roman, impossible de relâcher le livre tant que la fin n'était pas là. Cet opus est riche en rebondissements, les intrigues sont nombreuses et bien menées.

Tout ça pour vous dire que si la première partie m'a fait un peu peur, la seconde partie rattrape largement la longueur de cette partie qui nous permet finalement de mieux appréhender Maxence, un personnage pour lequel je n'avais développé aucune empathie  au départ... Les fans de Monsieur Lacombe, ce livre vous plaira assurément.


Ma note :
Les lectures de la Diablotine



lundi 1 novembre 2021

#246 : c'est lundi ! Que lisez-vous ?

Les lectures de la Diablotine

Bonjour tout le monde,

J'espère que vous allez bien en ce jour de la Toussaint et que vous passerez une bonne journée. Pour ma part, je n'ai pas démérité car j'ai lu deux livres la semaine dernière et que je vous présenterai cette semaine !

Voici les livres que j'ai lu :
Les lectures de la Diablotine

Les lectures de la Diablotine


Celui que je lis : "Tu mens ? Tu meurs" de Patterson & Fox. Je n'ai pas eu le temps de faire une petite photo, je me suis plongée directement dans ma lecture. Et pour le moment, j'aime beaucoup !

Celui que je pense lire ensuite : je ne sais pas encore, je verrai selon mon humeur 😅

Et vous ? Que lisez-vous ou qu'avez-vous prévu de lire en ce lundi ? Je suis curieuse !

Bonne semaine à vous,

vendredi 29 octobre 2021

La vérité au bout des lèvres de Marine Gabriel avec la participation de Guenièvre Suryous

Résumé :

Après avoir elle-même expérimenté des violences obstétricales et gynécologiques, Marine découvre à travers son compte Instagram dédié que ces pratiques sont malheureusement beaucoup plus courantes qu'on ne peut le penser, en France, au XXIème siècle : propos culpabilisants, intimidation, interventions médicales sans avoir recueilli le consentement libre et éclairé de la patiente, actes ou refus d'actes non-justifiés médicalement, violences sexuelles… Dans cet ouvrage nécessaire, Marine dénonce ces actes intolérables pour éveiller les consciences, sensibiliser le corps médical et soutenir les victimes. Ce livre souhaite libérer la parole sur les VOG, un sujet peu abordé, et redonner du pouvoir aux femmes violentées, que ce soit durant un contrôle gynécologique de routine, lors d'un accouchement ou d'une IVG. Ces faits particulièrement graves, aux conséquences physiques et psychologiques désastreuses (dépression, mutilations, incontinence à vie, etc...), doivent être mis en lumière pour que les générations futures n'aient jamais plus à endurer cette sombre réalité. L'auteure propose des pistes pour combattre ce fléau à la racine et interroge des professionnel(les) de santé qui nous donnent des clés saines pour consulter en toute sérénité.

Marine Gabriel est une jeune maman qui a vécu l'enfer lors de son accouchement. Cette expérience traumatisante la pousse à créer sa page Instagram @balancetonuterus pour mettre en avant les VOG afin de mieux les combattre et libérer la parole des femmes sur ce tabou.


Avis :

Je ne me permettrais pas de donner une note à ce livre parce que l'auteur nous raconte son histoire personnelle, nous raconte sa terrible expérience qu'elle a vécue lors de multiples rencontres gynécologiques. Pour tout vous dire, l'auteur m'a ramené à ma propre expérience personnelle, au moment passé lors de mes accouchements ou lorsque j'étais hospitalisée pour mes grossesses qui étaient à risque ou encore à mes déboires avec les gynécologues en passant par l'anesthésiste et la sage-femme de garde.

Marine Gabriel nous explique comment elle a été malmené, torturé par les professionnels de santé qui ont clairement oublié la partie humaine de leur métier ! Ces personnes ont normalement pour vocation à aimer les gens, à vouloir les aider, les soigner mais pas les injurier, les ignorer et faire ceux que bons leurs semblent. La dimension humaine est importante, nous ne sommes pas des animaux surtout lors d'un accouchement où nous avons besoin que l'on nous explique tout, que l'on communique avec nous.

Ce livre renferme le témoignage de plusieurs femmes qui nous racontent leur expérience malheureuse. Je me rends compte que je ne suis pas la seule et que nous sommes beaucoup de femmes à avoir subies des violences obstétricales. Comme je le disais plus haut la dimension humaine ne peut être dissociée de la sphère médicale car nous sommes des personnes qui devons se mettre à nu devant des inconnus. Nous avons des sentiments et des émotions, notre corps, c'est notre intimité, et le manque de respect, de considération de la part des personnels soignants est tout simplement inacceptable.

Après avoir discuté de ce sujet important autour de moi, je me suis aperçue que beaucoup de femmes ont vécu leur accouchement comme un calvaire. Elles ont été sidéré, abasourdi, sont restées sans voix devant l'attitude de ces médecins, sage-femme, infirmières, aide-soignant. Je me souviendrais toujours de la sage-femme qui m'a recousu à vif alors que je venais d'accoucher, sans anesthésiants. Lorsque je lui ai demandé de m'anesthésier elle m'a dit qu'elle n'allait pas "gaspiller" du produit pour quelques points de suture. Elle m'a mis un morceau de tissu dans la bouche pour que mon mari qui lavait notre bébé un peu plus loin ne m'entende pas hurler de douleurs.

Tout ça pour vous dire que je vous encourage vivement à lire ce livre mesdames et espère que la parole, les réseaux sociaux vont permettre de faire bouger les choses et que les VOG seront un lointain souvenir… En tout cas, n'oubliez pas : personne n'a le droit de bafouer nos droits sous prétexte qu'il n'a pas le temps de bien s'occuper de nous ou par manque d'humanisme tout simplement.


Note : -/10


Nombre de pages : 158


Je remercie LP Conseils pour cette lecture.

jeudi 28 octobre 2021

Nos baisers sous la neige de Karen Swan

Les lectures de la Diablotine

Bonjour,

J'espère que vous allez bien ! Je vous présente mon premier livre de Noël ! Ce livre me faisait de l'œil et je me suis fait violence pour ne pas le dévorer de suite tant sa couverture m'attirait ! A chaque fois que je voyais ce livre sur ma PaL, il m'appelait et me disait, "viens me lire, viens ma petite Diablotine, tu ne vas pas le regretter !". Est-ce réellement le cas ? Réponse 👇 :


Voici le résumé du livre :

Allegra Fisher n'a pas le temps. Pas le temps de regarder la neige tomber sur Londres alors qu'elle négocie le contrat le plus important de sa carrière. Pas le temps de se laisser distraire par Sam Kemp, nouveau et séduisant financier qui lui fait de l'ombre. Et encore moins le temps de se rendre en Suisse pour une grand-mère dont elle ignore tout et qui vient de ressurgir d'un glacier !
De rebondissements en surprises, Allegra trouvera-t-elle le bonheur au cœur des montagnes enneigées ? Une chose est sûre, en amour comme en affaires, les apparences sont parfois trompeuses.


Voici mon avis sur le livre :

Si vous êtes à la recherche d'une romance de Noël pas comme les autres à savourer avec une bonne tasse de chocolat chaud, de bons petits biscuits, avec bon un plaid, dans un fauteuil moelleux, j'ai ce qu'il vous faut avec ce titre !

A Londres, la neige tombe sans s'arrêter. Normal, Noël approche mais Allegra Fisher n'a même pas le temps de jeter un regard sur la City tant son job lui prend un temps fou. Elle vient négocier un énorme contrat qui pourrait bien faire définitivement décoller sa carrière ; la moindre erreur pourrait lui être fatale. Lorsque le beau et séduisant Sam Kemp débarque de nulle part, elle sait qu'elle ne peut se laisser distraire par ce phénomène d'autant plus que cet homme d'apparence innocente est le nouvel arrivé dans l'entreprise ; et il pourrait bien lui piquer ses clients ! Hors de question pour la belle de se faire berner par ce bellâtre aux dents longues... Ou pas !

Allegra se lance dans une compétition avec lui et elle entend bien être la number one ! Sauf que voilà, elle va recevoir un appel d'un policier qui va lui apprendre que l'on a retrouvé le corps d'un membre de sa famille, qui est emprisonné depuis des décennies dans de la glace... "Hibernatus" vous parle ? Et bien moi aussi mais à part ce détail qui va changer la vie de notre trentenaire, la similitude s'arrête là. Une grand-mère qu'Allegra ne connaît ni d'Eve ni d'Adam pourrait bien lui faire voir la neige et la glace sous un nouveau jour.

Allegra n'est pas une trentenaire comme les autres. Elle a un caractère bien trempé, des convictions et aussi des préjugés (personne n'est parfait !). Elle est bien dans sa peau, dans ses pompes et pourtant, elle se chercher encore au contraire d'Isobel, sa sœur qui est presque la perfection incarnée. Cette dernière est un personnage pétillant, plein de fraîcheur que l'on prend plaisir à connaître à mesure que l'on avance dans l'histoire.

Je m'attendais à une histoire légère, simple, sans prise de tête mais pas du tout ! Ce roman est une très belle surprise pour moi ! Sous les apparences de fêtes de fin d'année se cache une histoire improbable. L'intrigue est bien ficelée, j'ai aimé que l'auteur nous parle de la maladie, de l'amour, de notre environnement professionnel et personnel.

Ce roman est dense, riche en évènements. L'auteur a su nous créer une intrigue pleine de mystère et de charme nous plongeant dans une histoire familiale intéressante. Cette quête familiale est plaisante à découvrir, je vous le garantie !

La trame de l'histoire est captivante et passionnante. Les chapitres sont courts, les rebondissements nombreux. Le tempo influé par l'auteur est rythmé, dynamique, addictif. Mon petit bémol est que la romance est reléguée au second plan mais l'amitié, la famille, les petits secrets et manigances en tout genre sont très plaisants à lire pour la lectrice que je suis donc Karen Swan est pardonnée 😉.

La plume de l'auteur est belle, fluide, addictive, descriptive, très agréable à lire. Les descriptions des divers paysages de la Suisse, de Londres sous la neige font clairement rêver.

Tout ça pour vous dire que j'ai passé un agréable moment livresque en compagnie des personnages haut en couleurs de Karen Swan qui m'a fait voyager le temps de ces quelques pages. Si vous êtes à la recherche d'un roman pour commencer à amorcer les fêtes de Noël, je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre qui plaira aux fans du genre mais pas que !


Ma note :
Les lectures de la Diablotine



Manuel de guérison à l'usage des femmes de Sylvie Brunel

Bonjour !

Je vous propose de découvrir un livre pas comme les autres. En effet, il va nous parler des maux que les femmes peuvent avoir mais surtout, il va essayer de nous apprendre à nous soigner, à prendre un peu plus soin de nous.
Les lectures de la Diablotine


Voici le résumé du livre :

Et si la soixantaine était la période la plus heureuse de notre vie ? En nous libérant du jugement des autres, des injonctions de la société, de la domination masculine et de la tyrannie de l'apparence, l'âge nous donne une formidable aptitude au bonheur. Nous avons toutes le droit, et même le devoir, d'être heureuses. Au prince charmant, préférons son cheval blanc !
Dans ce livre personnel et engagé, Sylvie Brunel nous donne de précieuses clés pour en finir avec tout ce qui ronge notre sérénité. Une belle leçon de vie, dix ans après le formidable succès du Manuel de guérilla à l'usage des femmes, pour aborder avec humour et force l'âge de la maturité.


Voici mon avis sur le livre :

Dans ce roman, Sylvie Brunel veut nous guider, nous montrer la voie pour trouver le bonheur ! D'après l'auteur, l'âge nous donne une formidable aptitude au bonheur, c'est à nous de savoir saisir cette opportunité lorsqu'elle nous passe sous le nez !

L'auteur va nous livrer dans ce roman son témoignage personnel et engagé. A travers ces pages, Sylvie Brunel nous donne une leçon de vie mais elle nous donne aussi les clés pour appréhender la vie sous un angle positif. C'est vraiment ce point que je retiens de ma lecture, la positivité à tout épreuve qu'il faut faire dans la vie mais je pense que c'est une question de maturité aussi (je suis peut-être encore trop jeune pour savourer pleinement ces pages !).

Ce livre n'est pas rébarbatif du tout ! A l'aide d'une plume riche en humour, on se laisse embarquer sur le navire de la guérison en compagnie de l'auteur pleine de bienveillance. Ce livre écrit par une femme pour les femmes est plein d'amour, de compréhension, d'humanisme.

L'auteur nous véhicule des messages forts et mêmes percutants. Il est vrai que l'on ne pense pas forcément à la chance que nous avons de vivre plus longtemps que d'autres femmes dans le monde ou encore de la chance que nous avons eu d'aller à l'école, d'avoir des diplômes, un boulot... Bref, l'auteur veut que nous apprenions à être heureuses de ce que nous avons car d'autres n'ont pas forcément cette chance.

La force de la femme moderne est de se débrouiller par elle-même, de compter uniquement sur elle-même, sur tous les plans. Nous vivons plus longtemps, le temps est devenu un allier, il ne faut plus le considérer comme un ennemi. Prenons les armes à nos dispositions mesdames !

Tout ça pour vous dire que ce livre chamboule, nous amène à nous poser des questions, à nous donne envie de guérir de tous nos maux assurément.


Ma note :
Les lectures de la Diablotine




mardi 26 octobre 2021

Le jardin des papillons de Dot Hutchison

Les lectures de la Diablotine

Hello les livrauvores !

Comment allez-vous aujourd'hui ? Je vous propose de découvrir un thriller où il faudra déterrer les secrets les plus sombres...

Voici le résumé du livre :

Un immense jardin luxuriant, débordant de fleurs et de plantes rares. Cet endroit pourrait être un véritable paradis s'il n'y avait ces dizaines de cadavres découverts par le FBI. Des jeunes femmes dont le dos a été tatoué pour ressembler à des ailes de papillons.

Celui qui règne sur ce monde fascinant et effrayant est un homme aussi cruel que délicat que ses victimes ont baptisé "Le Jardinier". Son obsession : capturer, apprivoiser et immortaliser les plus beaux spécimens avant que leur beauté se fane.

Parmi les rares survivantes, il y a Maya, une étrange jeune femme. Plus l'enquête avance, plus elle se révèle être une énigme. Quels secrets dissimule-t-elle ? Au fur et à mesure que la jeune femme se confie, les enquêteurs sont emmenés loin, très loin, aux confins de la noirceur de l'âme humaine...

HALETANT ET MACHIAVELIQUE : UN EPOUSTOUFLANT BEST-SELLER.


Voici mon avis sur le livre :

Nous sommes dans une grande demeure, isolée de tout, entourée d'un énorme jardin pleins de fleurs, pleins de plantes rares où le FBI va faire une terrifiante découverte ! Cet endroit idyllique est peuplé de papillons mais ce ne sont pas des papillons comme les autres. Pour tout vous dire, ce ne sont pas des papillons, en réalité, ce sont des jeunes femmes qui ont des papillons tatoués dans le dos.

C'est à l'agent spécial Victor Hanoverian que l'on fait appel lorsqu'il faut s'occuper d'enquêtes un peu spéciales, d'enquêtes qui impliquent des disparitions, des sévices sur les enfants, les adolescents. Pour cette enquête qui nous intéresse, il va devoir interroger une jeune femme qui est censée être une victime mais au fil de leurs échanges, il ne saura plus sur quel pied danser, il ne saura plus si elle est victime ou bourreau... C'est là que son expérience, son instinct, son intuition, son côté psy va se mettre en marche ; il va devoir l'écouter attentivement, capter les signes qu'elle lui envoie bien malgré elle ; il va devoir l'obliger, si elle est le bourreau, à se dévoiler et à montrer le côté obscur qui l'entoure, à dévoiler le mystère qui entoure ce jardin, à nous raconter qui est ce psychopathe qu'elle nomme "le Jardinier"... Accrochez-vous parce qu'une seule question va appeler toutes les ressources du lecteur à écouter l'histoire de Maya qui va nous dire tout ce que l'on doit savoir... Ou pas !

L'histoire que va nous conter Maya est surprenante, étonnante, hallucinante ! Je dois vous avouer qu'au début de cette histoire, j'étais mal à l'aise, je ne savais pas trop où me mettre, comment me positionner dans cette histoire. L'auteur est allé très loin dans le côté sombre de l'âme humaine. On marche souvent sur des œufs, la boule au ventre mais la curiosité prend le pas sur le tout, on a envie de savoir et fatalement, on tourne les pages pour savoir qui est qui réellement et quel est le rôle de ces jeunes femmes dans toute cette macabre histoire.

Ce roman est très noir. Dot Hutchison pousse son lectorat dans une danse macabre qui montre toute la noirceur de l'âme humaine. Comment un seul homme peut-il mettre à mal autant de victimes à la fois ? Cet homme qui kidnappe des jeunes femmes innocentes pour en faire des objets, de simples objets qui ont une valeur inestimable...

Maya est un personnage insaisissable. On ne sait pas qui elle est, on ne sait pas pourquoi elle est encore vivante. Maya semble être déconnectée de la réalité ou de son corps ; c'est comme si son conscient était partie pour laisser place à son subconscient sauf que voilà, face à l'agent spécial Hanoverian et son collègue Eddison, elle nous paraît pas très crédible en tant que victime... Les deux hommes sont perplexes face à la jeune femme, et on ne peut que les comprendre. Plus Maya parle, plus des questions se posent, plus les réponses nous laissent finalement à penser qu'elle serait bien une victime... Il faut tirer les vers du nez de la jeune femme, et plus on avance, plus on se demande comment l'auteur a pu imaginer une histoire pareille.

J'ai eu parfois un peu de mal à lire ce roman, c'est le côté voyeurisme, intrusive qui m'a déplu. J'étais mal à l'aise, je ne savais pas où me mettre, j'avais envie de me cacher. C'est un sentiment que je n'aime pas ressentir en temps normal et là, c'était quand même le pompon pour le coup ; en tout cas pour moi ! La dureté de l'histoire, de l'imagination sombre de l'auteur ne m'a pas déplu même si parfois elle va un peu trop loin. C'est glauque, très glauque mais les amateurs du genre apprécieront assurément cette lecture !

Tout ça pour vous dire que ce roman noir plaira assurément aux amateurs du genre. Pour ma part, ce n'est pas la noirceur qui m'a dérangé mais le sentiment de voyeurisme que j'ai ressenti durant ma lecture qui m'a donné envie de me mettre dans un trou de souris par moment... Laisserez-vous tenter par cette lecture ?


Ma note :
Les lectures de la Diablotine



L'éventreur du Palais-Royal de Sylvain Larue

Hello !

J'espère que vous allez bien ! Je reviens vers vous avec une nouvelle enquête du célèbre Léandre Lafforgue, personnage clé de Sylvain Larue qui est paru en poche ! Vous pourrez retrouver mes précédentes chroniques sur le blog, dans l'onglet "De Borée".
Les lectures de la Diablotine


Voici le résumé du livre :

Le cinquième tome des enquêtes de Léandre Lafforgue

Justice doit être faite, en ce matin d'été 1855 ! Appréhendé au terme d'une longue investigation, Magon, "l'Eventreur du Palais-Royal", meurtrier sadique de prostituées, est conduit à l'échafaud devant lequel, jusqu'au bout, il clame son innocence. Mais quelques instants après que sa tête est tombée, on retrouve le corps d'une autre femme galante atrocement mutilé... L'hypothèse d'une terrible erreur judiciaire éclate alors dans la presse, encouragée notamment par les déclarations d'un magistrat zélé et d'un commissaire de police obtus, persuadés que les hommes de Léandre Lafforgue n'ont pas suivi la piste qu'ils ont toujours envisagée. C'est l'heure pour le Goupil et ses agents de mener une enquête à haut risque, les obligeant à plonger dans le monde interlope, violent et tabou des amours tarifées, afin à la fois de blanchir pour de bon leur réputation d'enquêteurs et d'éviter aux pauvres filles de joie de tomber entre les griffes du pervers sanguinaires...


Voici mon avis sur le livre :

Je trouve que ce cinquième opus est plus sombre et glauque de ceux que j'ai lu jusqu'à présent mais je trouve également qu'il n'a rien à envier aux autres opus de la saga !

Nous sommes à Paris, en 1855, sous la deuxième République (sous le régime de Napoléon III). Un homme a été jugé coupable de plusieurs meurtres abominables de prostituées et a été pour cela décapité sauf que voilà, le jour même, une prostituée est retrouvée assassinée. Et je vous le donne en mille, c'est exactement le même mode opératoire que pour les précédents meurtres ! Celui que l'on pensait être "L'éventreur du Palais-Royal" n'est pas la bonne personne qui a été à l'échafaud. Magon clamait son innocence depuis le début et il s'avère qu'il n'avait pas menti... Ou pas ! En tout cas, c'est ce cher Lafforgue qui va devoir reprendre l'enquête. Aurait-on commis une erreur judiciaire ? Est-ce qu'un nouveau meurtrier serait en train de sévir dans les rues de la ville ? Aurait-on à faire à un copy cat ?

Sur le papier, Magon faisait un coupable idéal, il n'en fait aucun doute même si les policiers n'ont jamais réussi à lui faire avouer les horribles meurtres. Mais voilà, depuis, il nous est permis de douter depuis ce dernier meurtre. On ne doute pas un seul instant que le Goupil va mener cette enquête jusqu'au bout car il en va de la réputation des policiers plus que de l'institution elle-même. Auraient-ils commis une bévue ?

Lors de votre lecture, soyez bien attentif au prologue et au premier chapitre qui posent les bases de ce récit aux multiples facettes. Dans notre enquête principale, l'auteur va avoir recours à plusieurs flash back qui vont nous donner l'opportunité de suivre plusieurs enquêtes à la fois.

Avec beaucoup de minutie et de patience, Lafforgue va se plonger dans les archives depuis 1848 afin de comprendre comment les filles de joies ont passé de vie à trépas. Il espère trouver le fil rouge, celui que les enquêteurs n'auraient pas vu auparavant, ce petit détail qui chiffonne et fait tilt. Réussira-t-il à blanchir l'honneur de la police ? Est-ce que Magon était réellement le coupable ? Autant de questions qui trouveront des réponses à mesure que l'on avance dans l'histoire.

La plume de Sylvain Larue est belle, fluide, glauque et très agréable à lire. Je prends toujours autant de plaisir à lire ses récits riche en Histoire qu'il arrive à intégrer à son histoire avec brio. La partie historique est la partie qui me fascine à chaque fois tant il respecte le langage et le cadre de l'époque. La fin du livre est très addictif, vous ne voudrez plus le lâcher jusqu'à être arrivée à la dernière page. Si vous avez une âme sensible, ce livre ne sera pas fait pour vous car les descriptions de l'auteur dans l'horreur et la noirceur sont glaçantes et bien ficelées.

Tout ça pour vous dire que j'ai beaucoup aimé cette nouvelle enquête du Goupil qui nous emmène dans les méandres d'un Paris sombre et glauque. Une enquête que je vous recommande vivement à la lecture !


Ma note :

Les lectures de la Diablotine