Jeu de massacres de James Patterson & Howard Roughan

Résumé :

Le professeur Dylan Reinhart est l'auteur d'un ouvrage de référence sur les "comportements déviants". Lorsque Elizabeth Needham, du NYPD, en reçoit un exemplaire accompagné d'une carte à jouer tachée de sang, tout porte à croire qu'un tueur s'intéresse à l'éminent docteur en psychologie...

Mais il apparaît vite que ce sang est celui d'un homme retrouvé poignardé à son domicile. Quant à la carte, un roi de trèfle, elle prend tout son sens lorsque Needham et Reinhart comprennent qu'elle désigne la deuxième victime d'un tueur que les journaux surnomment déjà le "Dealer". Ces cartes ne sont donc pas une signature, mais les indices d'un jeu de piste dont Manhattan est le décor...

Deux de cœur, neuf de carreau, valet de pique... Une à une, les cartes s'abattent. Et les victimes tombent. Une partie s'engage, qu'il faudra jouer jusqu'au bout. Jusqu'au moment où le Dealer perdra la main... A moins qu'il ait gardé un atout dans sa manche ?

Avis :

Le professeur Dylan Reinhart est l'auteur d'un ouvrage de référence sur les "comportements déviants". Les choses sont très claires, aucune absence n'est toléré et excusable à son cours à moins d'être mort. Autre particularité de Reinhart c'est qu'il n'autorise pas de prise de notes, ce qui forcent les personnes à l'écouter, à boire ses paroles tel un gourou. Sauf que voilà, sa routine bien définie va s'en trouver perturbée par l'arrivée de l'inspecteur Needham qui débarque sans crier gare en plein cours lui annonçant qu'il court un grave danger. En effet, une personne est déterminée à le mettre six pieds sous terre...

Un homme est retrouvé poignardé, chez lui. La particularité en plus de retrouver un cadavre chez Reinhart est qu'il y a à côté du corps une carte de jeu, le Roi de trèfle, tâché de sang... Puis vint le tour du fils de Aaron Vonmilier retrouvé mort avec une carte dans la poche de son pantalon... Ce n'est pas un Roi de trèfle mais un deux de cœur !

Savez-vous combien de cartes comportent un jeu ? Il y en a 52. Les deux premiers macchabées retrouvés seraient les premiers... Y aurait-il cinquante corps à retrouver ? Est-ce que le meurtrier a déjà œuvré ? Comment choisit-il ses proies ? Y a-t-il un point commun entre ces personnes ? Comment arrêter le meurtrier ? Comment connaître sa nouvelle cible ? Est-ce que les cartes laissées sur les scènes de crime ont une signification particulière ou elles sont laissées au hasard ?

Maintenant que les règles du jeu sont posées, le meurtrier peut s'amuser à sa guise et même changer les règles en cours de route... C'est ce qu'il va faire en s'attaquant à un couple en les prenant pour cible. On les retrouve trouée comme une passoire, sur un lit avec leurs entrailles éparpillées un peu partout. Il y avait une carte sur la scène du crime bien sûre, le neuf de carreau...

Ce psychopathe mène le jeu, le tout est de savoir comment l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard et qu'il devienne incontrôlable... Reinhart va filer un coup de main à Needham. Est-ce qu'ils arriveront à le coincer avant qu'il ne commette un autre forfait ?

Ce thriller vous plongera dans les recoins les plus sombres et malhonnêtes de Manhattan. Entre corruption, politique, secrets, jalousie, vous aurez de quoi vous occuper pour trouver l'assassin. L'enquête est vivante, énergique, sans temps-mort. Les auteurs jouent avec les nerfs avec brio. Ils tirent les ficelles, et nous, lecteurs, ne pouvons que les suivre tel un pantin dans cette macabre histoire.

Les plumes des auteurs sont dynamiques, fluides, rythmées. Patterson et Roughan nous offrent une partie de cartes originales et inédites avec un duo d'enquêteurs de chocs, et un criminel qui a toujours un coup d'avance sur nous... Enfin ça, c'est ce qu'il croît... 

Tout ça pour vous dire que ce suspense est une fois de plus une pure merveille que les auteurs nous proposent. Je l'ai littéralement dévoré, et le pire dans tout ça, c'est que je ne m'en suis aperçue qu'une fois arrivée à la dernière page... A lire de toute urgence !

Note : 9/10

Nombre de pages : 330

Je remercie LP Conseils pour ce service de presse.