jeudi 7 mars 2019

La promesse de Lucile d'Albert Ducloz

Résumé :

Forcée de fuir Paris avant l'arrivée imminente de la Wehrmacht, Lucile a décidé de partir avec ses protégées, d'anciennes tuberculeuses qu'elle a prises sous son aile pour leur permettre d'apprendre un métier et de retrouver une vie normale. C'est à Valence, alors en zone libre, qu'elle se rend avec ses "filles". Grâce au généreux André Giroux, un capitaine dont elle a sauvé la vie pendant le Der des der, elle va pouvoir s'installer dans un ancien hôtel désaffecté.
Forte et déterminée, Lucile s'est consacrée aux blessés de 1914-1918. C'est alors qu'elle a rencontré Ludwig, un soldat allemand qu'elle a caché et soigné puis perdu de vue. Mais elle s'est fait la promesse de le retrouver un jour...


Avis :

Je ne sais pas vous mais j'ai un très beau coup de cœur pour cette première de couverture que je trouve absolument splendide ! Elle est douce, belle, elle aspire à la tranquillité, à la quiétude, à la volupté.

A l'issue de la Grande Guerre, Lucile, infirmière s'occupe des soldats blessés. Elle va tomber malgré elle amoureuse d'un soldat allemand dont il ne lui restera qu'une photo. Elle n'est pas prête d'oublier cet amoureux, cet amour qui a un goût d'interdit.

Les années passent mais elle ne l'oublie toujours pas. Elle va s'occuper de femmes malades qui sont atteintes de la tuberculose. A l'aube de la seconde guerre mondiale, elle sent que les nazis sont aux portes de Paris. Désireuse de ne pas savoir si son pressentiment est juste, elle décide de prendre ses patientes avec elle et de partir pour Valence. Là-bas, elles trouveront un sanatorium inhabité mais pas pour longtemps car les allemands envahiront la zone et réquisitionneront les immeubles. Que ne sera pas la stupéfaction de Lucile lorsqu'elle reconnaîtra Ludwig, son bien aimé, l'homme qu'elle a aimé durant toutes ces années ! Il est toujours aussi beau que le premier jour malgré ce bras en moins. Etant dans l'incapacité d'aller au combat, il a été promu au rang de "Hauptmann", il sera responsable des hommes sur le terrain.

Les anciens amants ne tarderont pas à tomber dans les bras l'un de l'autre. Ils vont s'aimer comme au premier jour malgré la guerre, malgré l'interdit, malgré que chacun se trouve dans le camp ennemi... Ludwig n'hésitera pas à braver tous les interdits pour sauver sa belle mais pas que ! Ludwig va se montrer surprenant. Il n'hésitera pas une seule seconde et prendra des risques pour sauver le Chef de la Résistance ou encore à prendre sur les rations des soldats pour nourrir les filles de Lucile.

L'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie pour nous offrir une romance historique le plus juste possible. Le courage, l'amitié, l'amour, le temps sont les points forts du récit. La force de ce récit réside assurément sur la beauté de cette grande histoire d'amour qui a résisté au temps et à la distance. Il est vrai, il est beau, il est grand, il est authentique et souffle l'interdit, surtout par ce temps de guerre et de l'occupation allemande.

Le roman est saisissant de vérité. Le suspense est à son comble. L'auteur nous offre un récit riche et instructif sur la seconde guerre mondiale. Avec une plume belle, entraînante, captivante, saisissante, l'auteur va nous offrir un récit digne et des plus honorables sur la seconde guerre. En effet, l'auteur ne porte aucun jugement et prend soin de nous conter son histoire avec impartialité.

Tout n'est pas beau, tout n'est pas rose mais il ne faut pas oublier que même chez les allemands, ils n'étaient pas tous pour la guerre. En fait, Albert Ducloz permet au lecteur de poser un regard neuf sur la guerre en essayant de nous montrer ce que les deux camps ont ressenti.

Tout ça pour vous dire que l'amour n'a pas de frontière, n'a pas de barrière, qu'il faut abattre les préjugés et laisser le cœur décidé... Un très beau roman qui rend hommage à la vie, à l'amour. A découvrir absolument !


Note : 9,5/10


Nombre de pages : 294


Je remercie De Borée Editions pour ce service de presse, l'auteur pour la dédicace.

8 commentaires:

  1. Encore un que je note pour ma mère. Et oui, il ne faut pas oublier que chez les Allemands, il y avait également des hommes qui n'ont jamais demandé à faire la guerre. Tout comme il y avait des pourris dans les deux camps

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  2. Entièrement d'accord avec toi, en ce qui concerne la couverture ma belle ! Mais pour cette fois, ce n'est pas pour moi ma belle...

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  3. Merci beaucoup pour la découverte de ce livre.

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Bonjour,

Merci de votre visite sur le blog et de m'avoir laissé un petit mot.

A bientôt !