Résumé :
Avec son histoire, Julien Thèves nous amène là où vivent nos souvenirs : dans les entrailles de l'enfance. C'est le pays d'où l'on ne part jamais, même si l'on s'évertue à essayer de le faire, même si l'on a l'illusion de l'avoir fait.
"Le pays d'où l'on ne revient jamais, c'est l'enfance bien sûr, c'est la mère. C'est l'océan où tout finit, c'est ici et demain, c'est hier, c'est ce passé, il ne passe pas, aucun passé ne passe, on ne revient d'aucun pays, on y retourne, souvent, c'est le pays lointain, natal, c'est le pays où l'on a grandi. Même si l'on n'est pas d'ici, même si, pour ceux qui sont d'ici, on ne sera jamais d'ici."
Avis :
C'est un roman déroutant de part sa forme et de part son contenu. C'est un roman assez court qui est rédigé à la première personne du singulier et qui fait penser à une sorte de journal intime. On ne connaît pas le nom du narrateur mais je pense que c'est un livre personnel, et que le "je", c'est Julien Thèves. Je pense que l'auteur s'est inspiré de son enfance, de son adolescence pour nous écrire ce livre.
Le narrateur revient à H, au pays basque, la ville où il a grandi. Il dénombre les nombreux souvenirs d'une enfance pas très joyeuse comme son petit frère qui n'était pas très loquace, des parents qui semblaient unis mais qui finalement se sépareront quelques années plus tard ou encore ce sentiment persistant de ne jamais se sentir à sa place... Cette ville dont on ne connaîtra le nom qu'à la toute fin est un personnage à part entière de ce récit. Alors oui le roman est centré sur l'enfance du narrateur en Espagne et dans cette ville H jusqu'à son arrivée dans la vie d'adulte mais c'est surtout sur cet aspect de vie que l'on ne croisera plus que l'auteur insiste, sur les moments passés.
Le livre est découpé en cinq gros chapitres qui peut être un peu lourd en soi, en tout cas pour ma part mais le style simple et poétique de l'auteur est fort agréable à lire. L'auteur nous offre un reflet sur une société, sur une famille qui pourrait être n'importe laquelle parmi tant d'autres.
Tout ça pour vous dire que ce roman nous propose une rétrospective sur une enfance perdue, que l'on ne pourra jamais retrouver même avec toute la bonne volonté...
Note : 7/10
Nombre de pages : 181
Je remercie Mon Poche pour cette lecture.
Avec son histoire, Julien Thèves nous amène là où vivent nos souvenirs : dans les entrailles de l'enfance. C'est le pays d'où l'on ne part jamais, même si l'on s'évertue à essayer de le faire, même si l'on a l'illusion de l'avoir fait.
"Le pays d'où l'on ne revient jamais, c'est l'enfance bien sûr, c'est la mère. C'est l'océan où tout finit, c'est ici et demain, c'est hier, c'est ce passé, il ne passe pas, aucun passé ne passe, on ne revient d'aucun pays, on y retourne, souvent, c'est le pays lointain, natal, c'est le pays où l'on a grandi. Même si l'on n'est pas d'ici, même si, pour ceux qui sont d'ici, on ne sera jamais d'ici."
Avis :
C'est un roman déroutant de part sa forme et de part son contenu. C'est un roman assez court qui est rédigé à la première personne du singulier et qui fait penser à une sorte de journal intime. On ne connaît pas le nom du narrateur mais je pense que c'est un livre personnel, et que le "je", c'est Julien Thèves. Je pense que l'auteur s'est inspiré de son enfance, de son adolescence pour nous écrire ce livre.
Le narrateur revient à H, au pays basque, la ville où il a grandi. Il dénombre les nombreux souvenirs d'une enfance pas très joyeuse comme son petit frère qui n'était pas très loquace, des parents qui semblaient unis mais qui finalement se sépareront quelques années plus tard ou encore ce sentiment persistant de ne jamais se sentir à sa place... Cette ville dont on ne connaîtra le nom qu'à la toute fin est un personnage à part entière de ce récit. Alors oui le roman est centré sur l'enfance du narrateur en Espagne et dans cette ville H jusqu'à son arrivée dans la vie d'adulte mais c'est surtout sur cet aspect de vie que l'on ne croisera plus que l'auteur insiste, sur les moments passés.
Le livre est découpé en cinq gros chapitres qui peut être un peu lourd en soi, en tout cas pour ma part mais le style simple et poétique de l'auteur est fort agréable à lire. L'auteur nous offre un reflet sur une société, sur une famille qui pourrait être n'importe laquelle parmi tant d'autres.
Tout ça pour vous dire que ce roman nous propose une rétrospective sur une enfance perdue, que l'on ne pourra jamais retrouver même avec toute la bonne volonté...
Note : 7/10
Nombre de pages : 181
Je remercie Mon Poche pour cette lecture.
Ce que tu en dis me tente beaucoup, je note ^-^
RépondreSupprimerBonne future découverte 😉
SupprimerBien que le sujet me plaise beaucoup ma belle, je crois que je vais passer mon tour...
RépondreSupprimerPas de soucis ma belle, ce sera pour une prochaine fois
SupprimerMouais non désolée celui-là me tente pas
RépondreSupprimerCe sera pour un autre livre alors 😉
SupprimerJe ne connais pas du tout.
RépondreSupprimerHeureuse de te le faire découvrir
SupprimerIl a l'air profond et touchant, sensible et poétique, je note ce livre avec plaisir. Rien que le titre "Le pays d'où l'on ne revient jamais" est une invitation à réfléchir à regarder autrement le monde qui nous entoure. Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerC'est avec grand plaisir Kathleen 🙂
Supprimermalheureusement celui-ci ne me tente pas trop
RépondreSupprimer